L'Afrique du Sud

Quel est le climat là-bas, comment se déroulent les différentes saisons?

Par rapport aux pays de la Méditerranée, c'est à peu près à équidistance par rapport à l'équateur.
Y a-t-il de grandes différences par rapport au Congo par exemple?

Cela peut paraître étrange comme question, mais comme je n'ai jamais eu l'occasion d'aller dans l'hémisphère Sud, je suis assez intrigué.

Bon, je sais que l'eau tourne à l'envers dans les lavabos lorsqu'elle s'évacue... mais encore...?

Et juste sur l'équateur...

https://www.youtube.com/watch?v=fxFRPN1df80&NR=1

Matagagna a écrit:Et juste sur l'équateur...

https://www.youtube.com/watch?v=fxFRPN1df80&NR=1

Tjooo!

C'est une vidéo d'amateur...

Vingt mètres au nord ça tourne dans un sens et vingt au sud ça tourne dans l'autre sens.
Si tu ne me crois pas vas y avec ta baignoire.

Matagagna a écrit:Vingt mètres au nord ça tourne dans un sens et vingt au sud ça tourne dans l'autre sens.
Si tu ne me crois pas vas y avec ta baignoire.

Oh, ça c'est certain!
Mais si tu crois que je vais bouger ma baignoire qui a vécu trois forums!

J’ai effectué deux séjours en Afrique du sud.
(en avion pour le passage entre les deux tropiques, la route est mal pavée ).

3 semaines en avril / mai 1973
1. Johannesburg, le parc Kruger, un petit crochet par le Mozambique à Maputo (qui s’appelait encore Lourenço Marques) et par le Swaziland avant d’arriver à Durban
2. Séjour à Durban.
3. De Durban à Cape Town par la route dite des fleurs (le long de l’Océan indien : Port St John, East London, Port Elizabeth)

4 semaines en septembre 1979
1. Johannesburg et la Namibie (vol Joburg / Windhoek).Le désert de Namibie (le plus vieux du monde) Walvis Bay, Swakopmund, safari dans l’Etoscha Parc jusqu’à la frontière de l’Angola.
2. Johannesburg, Prétoria et de Johannesburg à Cape Town en voiture par le centre (Kimberley, Bloemfontein et le désert du Karoo).
3. Séjour à Cape Town : Montage de la table, Cape Point et Cap de Bonne Espérance, Stellenbosch et les vignobles de Franchhoek)
4. Cape Town / Duban by air et séjour à Durban (visite des sites de la guerre des Zoulous).

Il faut savoir que l’Atlantique, que ce soit au Nord, au Sud, à l’Est ou à l’Ouest c’est toujours dégelasse (il pleut). Et pourtant, qu’est ce que j’adore cet océan si sauvage !
Au Nord, climat tropical.
A Durban, le climat subtropical donc chaud et humide.
Au Cap, c’est plus méditerranéen.
La côte de l’océan indien, paradis des surfeurs
Les grands déserts, (Kalahari, Namibie et Karoo) et les savanes.
Une faune, une flore et des paysages d’une grande diversité.

Et question Apartheid, si en 1973 je ne m’étais vraiment pas sentie à l’aise de me trouver face à des êtres humains qui avaient l’air de me craindre et avec qui je ne pouvais pas communiquer parce que la couleur de ma peau était plus pâle que la leur, six ans plus tard, j’ai pu constater une réelle progression sociale. (bien que ce n’était pas encore parfait).
Les bancs et les WC publics, les bureaux de postes, les administrations, les magasins, etc. tout était devenu mixte. On pouvait enfin adresser la parole, côtoyer tous les citoyens et …. monter dans un taxi conduit par un noir.

Mais je dois bien avouer qu’en 1973, j’ai souvent rongé mon frein devant des situations intolérables qui me resteront toujours en mémoire. Je n’admettrai jamais le manque de respect envers quiconque pour la simple raison qu’il est différent.
Je me suis fait rabrouer par un imbécile parce qu’après avoir enregistré les chants d’un groupe j’ai voulu les leur faire écouter et que j’avais osé les laisser s’approcher de moi comme des mouches autour d’un pot de miel. (Ben oui, à ce point là, et ce n’est pas le plus moche de ce que j’ai vécu).

Je suis sidéré par ta capacité à te remémorer tes voyages au niveau des dates!

Un grand merci pour toutes ces infos et ta super présentation "historique".

J'ai vraiment difficicile à m'imaginer un tel choc culturel au niveau de la vie de tous les jours. Bon sang, avoir des remarques déplacées pour faire simplement écouter un enregistrement musical...

On vit un peu dans un "cocon" finalement. Un truc que l'on maltraite sans trop s'en rendre compte et sans mesurer où cela peut nous mener.