Dexia............

http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/689598/dexia-l-action-affiche-une-perte-de-2246.html

Dexia "Belgique" est en bonne santé financière, avec une activité saine. Les soucis viennent de France avec des tas d'actifs "pourris" qui plombent même des tas de petites mairies.

Comme Reynders a refilé Fortis pour une bouchée de pain à BNP Paribas, on ne pourrait pas faire l'opération inverse dans ce cas-ci?
Quoi?
Ben refiler tout ce qui va bien en France à Dexia Belgique pour une autre bouchée de pain?

Le problème, c'est que c'est toujours le même sale type qui est à la manoeuvre!

http://www.lesoir.be/actualite/economie/2011-10-05/dexia-garantie-de-l-etat-belge-de-quelques-dizaines-de-milliards-867780.php

Petit paradoxe:

1) On nous promet du sang et des larmes pour trouver 10 milliards d'euros au budget de l'Etat.
2) La garantie de l'Etat sera de "quelques dizaines de milliards d'euros" pour Dexia.

De toute manière, à raison de 100.000 € de garantie pour chaque client, on peut imaginer ce qu'une faillite coûterait au budget de l'Etat, et donc à l'ensemble des contribuables...

Mon avis?
On ne peut plus laisser des gugusses gérer des banques sans aucun contrôle public.
Si l'on en était resté à la bonne vieille CGER et au Crédit Communal, tout ceci ne serait pas arrivé.

Bon, si quelqu'un pouvait m'expliquer ce qu'est ce holding communal et ce à quoi çà sert, il ferait un érudit de plus.

Si tu as le courage de lire ceci...
http://www.holdingcommunal.be/fr/general/default.htm

Extrait:

Histoire

Le Holding Communal a une histoire déjà longue et à la fois récente. Il a comme origine le Crédit Communal de Belgique, créé en 1860 comme institution spécialisée dans le financement des investissements des pouvoirs locaux.
En particulier après la deuxième guerre le Crédit Communal est devenu une des plus importantes institutions financières belges, ayant progressivement étendu ses activités vers la clientèle privée. Ainsi furent sauvegardées successivement l'approvisionnement en moyens financiers et une utilisation plus équilibrée de ceux-ci.

L'évolution du marché et celle de la législation ont obligé le Crédit Communal à élargir son horizon et à regarder au-delà des frontières. L'introduction de l'euro indique à suffisance la nécessité de sortir du cadre strictement belge. La tendance à la globalisation des marchés financiers dans le monde implique que l'avenir se situe également en dehors de l'Europe.
Ainsi est né Dexia. D'abord comme structure double entre Dexia Belgique (le Crédit Communal) et Dexia France (le Crédit Local de France). Entre-temps le Credit Communal avait déjà repris la Banque Internationale à Luxembourg. Cette évolution fut accompagnée d'un réaménagement de l'actionnariat dans la banque des pouvoirs locaux Belges.

Cet actionnariat fut transféré à la SA Holding Communal en 1996, qui avait comme actif les actions de Dexia Belgique.
Une partie de cette participation fut rapidement mise en bourse et le provenu en fut distribué aux actionnaires du Holding Communal. La diminution des dettes qui en résultait n'allégeait pas seulement les finances locales, mais améliorait par la même occasion la position belge envers les critères de Maastricht et contribuait ainsi à la possibilité de participer à l'euro. Il apparut assez rapidement que la double structure avait rempli sa fonction. Finalement Dexia Belgique reprenait Dexia France, de façon à ce qu'un grand groupe Dexia vit le jour. Il s'articule autour de trois domaines d'activités financières : le financement des investissements publics et des pouvoirs locaux en particulier, la banque générale pour les particuliers et la gestion d'actifs.

Le Holding Communal vit sa participation dans le groupe Dexia diminuer de moitié par rapport à sa participation précédente dans Dexia Belgique. Ce développement et l'évolution très favorable du cours de l'action Dexia amenèrent à monnayer une partie de cette participation. Le rapport en fut une nouvelle fois distribué entre les actionnaires du Holding Communal. Le Holding gardait ainsi 21% dans Dexia.

Lors de l'augmentation de capital de juin 2000 le Holding a souscrit pour un montant réduit (100 mio d'euro, soit 4 milliards de BEF). Sa participation en % était ainsi ramenée à 18,1%.

L'intégration d'Artesia Banking Corporation dans le groupe Dexia, en mars 2001, a ramené la participation du HC à 14,85 %. (fin de l'extrait).

C'est bizarre, mais il ne me vient qu'une seule pensée: le géant aux pieds d'airain...

En résumé, c'est un gros machin qui ne sert plus à rien maintenant qu'il n'a plus rien pour se sucrer ?

Sans trop comprendre les montages financiers, il y aura des pertes...
Elles viendront des actifs toxiques menés par le "privé".

Qui va payer?

....Cet actionnariat fut transféré à la SA Holding Communal en 1996, qui avait comme actif les actions de Dexia Belgique.....

Merci Suricate masi je suis bouché et malgré une lecture attentive, je ne parviens pas à comprendre pourquoi il a fallu créer une grosse pompe à fric ( le holding) à coté d'une autre machine à pognon ( la banque ) ?
Pas grave, les pigeons j'ai compris où ils se trouvent

Sur les comptes Dexia de l'Asbl, il y a environ 28.000 € d'épargne des parents pour les classes de neige et de mer des élèves...

Cela aurait été amusant d'annoncer aux enfants et à leurs parents que du jour au lendemain tout aurait disparu dans une faillite.

Il a eu combien de bonus l'année passée Monsieur Mariani?

http://geeko.lesoir.be/2011/10/28/les-pertes-prevues-pour-les-communes-wallonnes/

Avec ce lien, on peut voir commune par commune, les pertes prévues.
Elles sont en plus ramenées en €/habitant en fonction de la densité de population.

Démocrate a écrit:http://geeko.lesoir.be/2011/10/28/les-pertes-prevues-pour-les-communes-wallonnes/

Avec ce lien, on peut voir commune par commune, les pertes prévues.
Elles sont en plus ramenées en €/habitant en fonction de la densité de population.

Psst Demo, tout compte fait, nous n'avons pas encore trop à nous plaindre.
Coup de bol !

Un honnête homme les chroniques 21/10/2011 09h32, Vincent Peiffer

Le choix des mots est souvent important, dans la vie.
Au sein des grandes entreprises, on ne dit plus "salaire"
et "bonus" pour les pactoles que s’octroient leurs
dirigeants. On dit "rémunération fixe" et "rémunération
variable".
C’est plus élégant. Par exemple, Pierre Mariani, le patron
envoyé fin 2008 par son ami Sarko à la tête de Dexia, n’a

pas touché un "salaire" et un "bonus" cumulés de 2 millions

par an, mais des "rémunérations fixes et variables" de 2
millions d’euros. Ça passe tout de suite mieux. Comme
ses "frais de séjour" à 545 € la nuit dans la suite d’un hôtel
cinq étoiles bruxellois (pendant trois ans !).De même, pour
les menues dringuelles accordées aux membres des
conseils d’administration, on parle de "compensations".
Parce que "jetons de présence", c’est un peu scolaire: tu
viens avec ta mallette, tu fais ton intéressé et tu reçois des
bons points (qui valent chacun quelques milliers d’euros).
Tandis que "compensations", c’est plus classe: ça fait
récompense octroyée en échange du sacrifice de ta personne.
Jean-Luc Dehaene s’est énormément sacrifié,
ces dernières années. Quand il s’agit de "compenser", le
brillant homme sait d’ailleurs tout faire. C’est normal,
puisqu’il fut notre Premier ministre, de 1992 à 1999.De bien
belles années: celles de l’affaire Dutroux ou du scandale
de la dioxine. Fort de ces riches expériences, Bibendum
s’est donc transformé en "compensateur" d’à peu près tout
ce qu’on veut, offrant son sacrifice aux conseils
d’administration de cinq sociétés cotées en Bourse: il
compensait en chipoteries bancaires (Dexia: 88.000 €/an),
il compense toujours en spéculoos (Lotus: 22.000 €/an),
en Jupiler (AB Inbev: 84.000 €/an), en médicaments
(ThromboGenics: 28.000 €/an) et en métaux précieux
(Umicore: 40.000 €/an).Tous ces talents de "compensateur"
réunis en un seul cerveau, ça force l’admiration. Donc total:
262.000 "euros-compensations" par an pour ces à-côtés
d’administrateur de grandes sociétés.Oui, parce que
"compensateur" n’est pas son principal job, à Jean-Luc.
Depuis 2004, son vrai métier, c’est député européen.
Et là aussi, son talent force le respect. Privilégiant la
qualité à la quantité, notre ex-Premier peut se permettre
d’être le moins présent des 751 eurodéputés.Et quand il lui
arrive de pousser la porte du Parlement de l’UE, il n’a pas
besoin de participer aux débats pour briller: jamais une
proposition, jamais une intervention. En séance plénière,
Jean-Luc développe un autre de ses talents: il dort (pour
un salaire annuel de 134.000 €). Evidemment, l’homme
n’est pas infaillible.Comme les petits pépins arrivent à tout
le monde, même aux plus doués, Dexia est sur sa caisse
(dont coût: 7 milliards pour le contribuable belge). Mais
Jean-Luc Dehaene est un honnête homme. D’abord, il a
(été?) démissionné de son passe-temps de président du
conseil d'administration. Ensuite, de son plein gré (?), il a
remboursé ses "compensations" perçues en 2011 (en
conservant celles de 2009 et 2010, quand même).
N’empêche que sans ces 88.000 euros de Dexia, ça ne lui
fera plus que 174.000 "euros-compensations" + 134.000
euros de sieste europarlementaire, donc 308.000 patates
par an. Soit un terrible manque à gagner de 22 % ! On ne
le nommerait pas au conseil d’administration d’ArcelorMittal, pour compenser ?
vincent.peiffer@moustique.be