Jugé moins riche qu'il ne l'est par Forbes, il porte plainte

Al-Walid Ben Talal est en colère! Le prince saoudien n'a visiblement pas apprécié que le magazine Forbes sous-estime sa fortune...


Al Walid ben Talal est-il terriblement véxé? Ou est-ce que cette “erreur” commise par Forbes nuit à l'économie moyen-orientale? Une chose est certaine, le prince saoudien est en colère. Dans son classement 2013 des plus grosses fortunes du monde, le magazine a en effet estimé ses avoirs à 20 milliards de dollars, le hissant à la 26e place. Seulement, selon lui, il manque 9,6 milliard!

Ce petit-fils du roi Ibn Saoud (fondateur de l'Arabie saoudite) accuse donc Forbes de « désavantager les investisseurs et les institutions du Moyen-Orient ». La somme « négligée » représenterait la valeur des participations qu'il détient, par le biais de sa société d'investissement Kingdom Holding Company, dans des entreprises comme Citigroup, News Corp ou Apple. Fâché, il a donc intenté un procès en diffamation contre le magazine économique américain, son éditeur et deux journalistes.

Considéré comme l'homme d'affaire le plus influent du Moyen-Orient, Al Walid ben Talal détient également des participations dans plusieurs hôtels de luxe dont le Georges V à Paris, ou encore le Savoy à Londres, le Plaza à New York. Il a aussi investi dans Twitter et possède un Boeing 747 avec ascenseur, parking pour la Rolls, suites, sauna et salle de conférence ou concert...

De son côté, Forbes se dit « particulièrement surpris » par cette plainte. Le magazine précise qu'il a fait l'objet de pressions de la part des conseillers du prince dans le but de faire grimper le milliardaire dans le classement annuel.