Allemagne...
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Allemagne...
http://www.lesoir.be/323926/article/actualite/monde/2013-09-22/grande-victoire-merkel-lors-des-legislatives-allemandes
Le CDU a recueilli 42 % des suffrages alors que l’allié libéral du CDU, le FDP, a échoué à atteindre les 5 % nécessaires pour avoir des députés au Bundestag.
Coalition avec le SPD ?
Dans l’Allemagne d’après-guerre, seuls Konrad Adenauer et le chancelier de la Réunification Helmut Kohl ont réussi à remporter trois mandats de chancelier. Cependant, Angela Merkel ne devrait avoir d’autre choix que de former un gouvernement avec le SPD, selon les analystes. Une telle «grande coalition», entre les deux partis de masse du pays, comme lors de son premier mandat (2005-2009), laisse présager des bras de fer tendus, notamment sur les questions fiscales et sociales. Avec un programme considéré comme le plus à gauche depuis longtemps, le SPD a fait campagne pour des hausses d’impôts pour les plus riches et l’introduction d’un salaire minimum universel de 8,50 euros.
Pouvant s’appuyer sur une majorité des partis de gauche (SPD, Verts, Linke) au Bundesrat (chambre haute du parlement), les sociaux-démocrates pourraient s’avérer être des partenaires coriaces pour Angela Merkel. D’autant plus qu’ils restent traumatisés par leur première expérience de grande coalition qui s’était soldée par leur plus mauvais score historique en 2009. Malgré des indicateurs flatteurs, l’Allemagne doit relever de nombreux défis: le pays compte l’un des plus grands nombres de bas salaires en Europe, une situation sociale dégradée qui menace les retraites de millions d’Allemands. Le pays souffre aussi d’une natalité parmi les plus faibles au monde, véritable bombe à retardement pour son économie.
Par ailleurs, la crise de la zone euro, qui n’est pas encore terminée, pourrait continuer de peser sur sa conjoncture et finir par miner ses comptes publics.
Le CDU a recueilli 42 % des suffrages alors que l’allié libéral du CDU, le FDP, a échoué à atteindre les 5 % nécessaires pour avoir des députés au Bundestag.
Coalition avec le SPD ?
Dans l’Allemagne d’après-guerre, seuls Konrad Adenauer et le chancelier de la Réunification Helmut Kohl ont réussi à remporter trois mandats de chancelier. Cependant, Angela Merkel ne devrait avoir d’autre choix que de former un gouvernement avec le SPD, selon les analystes. Une telle «grande coalition», entre les deux partis de masse du pays, comme lors de son premier mandat (2005-2009), laisse présager des bras de fer tendus, notamment sur les questions fiscales et sociales. Avec un programme considéré comme le plus à gauche depuis longtemps, le SPD a fait campagne pour des hausses d’impôts pour les plus riches et l’introduction d’un salaire minimum universel de 8,50 euros.
Pouvant s’appuyer sur une majorité des partis de gauche (SPD, Verts, Linke) au Bundesrat (chambre haute du parlement), les sociaux-démocrates pourraient s’avérer être des partenaires coriaces pour Angela Merkel. D’autant plus qu’ils restent traumatisés par leur première expérience de grande coalition qui s’était soldée par leur plus mauvais score historique en 2009. Malgré des indicateurs flatteurs, l’Allemagne doit relever de nombreux défis: le pays compte l’un des plus grands nombres de bas salaires en Europe, une situation sociale dégradée qui menace les retraites de millions d’Allemands. Le pays souffre aussi d’une natalité parmi les plus faibles au monde, véritable bombe à retardement pour son économie.
Par ailleurs, la crise de la zone euro, qui n’est pas encore terminée, pourrait continuer de peser sur sa conjoncture et finir par miner ses comptes publics.
Re: Allemagne...
C'est très bien comme cela pour moi!
Exit le petit parti "libéral" qui prônait ouvertement les transferts financiers des plus pauvres vers les plus riches.
Angela MERKEL, qui n'est pas une détraquée comme Berlusconi ou Sarkozy, va devoir mettre de l'eau dans son vin d'austérité qu'elle propage en Europe.
Il y aura plus d'attention sur la croissance économique.
Ce qui signifie, mieux gagner sa vie pour mieux rembourser ses dettes...
Exit le petit parti "libéral" qui prônait ouvertement les transferts financiers des plus pauvres vers les plus riches.
Angela MERKEL, qui n'est pas une détraquée comme Berlusconi ou Sarkozy, va devoir mettre de l'eau dans son vin d'austérité qu'elle propage en Europe.
Il y aura plus d'attention sur la croissance économique.
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