Situations marrantes ou spéciales en vacances...LOL

On a tous connu des trucs spéciaux ou qui sortent de l'ordinaire...

Alors ouvrons une rubrique spéciale...

Perso, c'était lors d'un voyage en ex-Tchécoslovaquie il y a au moins 20 ans.

Les sous...
Le grand sport c'était de changer l'argent au "marché noir" en rue. Les banques, c'était deux fois plus cher.
Comme la guide n'avait pas très bien expliqué l'histoire, j'ai passé ma première soirée à Prague à chasser les gens qui venaient me trouver dans une langue incompréhensible pour me proposer des trucs...
Et à un moment j'ai demandé à la guide pourquoi le groupe restait en place sans bouger?
Elle m'a répondu qu'elle attendait les "revendeurs"... OUPS! ...

Les sous... (II)

Pas facile d'échanger des sous au marché noir sans risquer de se faire arnaquer, surtout qu'il y avait différentes sortes de billets inconnus...
La fille d'une copine m'appelle un des jours suivants: " Démo , maman a besoin de toi!"
Ces gars avaient une façon de plier les billets en comptant pour faire "illusion".

Langage universel de ma part (bien compréhensible dans tous les lieux du monde )... "open money"!, histoire de voir chaque billet bien à plat.

Tjooo, au milieu de la liasse il y avait des dinars yougoslaves qui valaient 1000 fois moins à l'époque!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dinar_yougoslave

Le plus gag étant encore que le gaillard a "ouvert" tous les billets en pensant que ces idiots de touristes n'allaient rien remarquer...

En visite à Paris avec un couple d'amis, nous nous promenions à la recherche d'un restaurant.
Au bout d'un moment, nos épouses étant parties en éclaireur, nous nous regardons mon copain et moi car le paysage avait changé et nous constations qu'il y avait de plus en plus de dames sympathiques qui nous saluaient .Forcémment, nos femmes nous avaient entraînés rue Saint Denis sans le savoir !!!

En Afrique j'allais au marché avec un billet de cent dollars et un grand sac vide, je revenais avec cinq kilos de billets locaux.

Matagagna a écrit:En Afrique j'allais au marché avec un billet de cent dollars et un grand sac vide, je revenais avec cinq kilos de billets locaux.

C'est depuis lors que Mata a de fameux biscottos

jeffry a écrit:

Matagagna a écrit:En Afrique j'allais au marché avec un billet de cent dollars et un grand sac vide, je revenais avec cinq kilos de billets locaux.

C'est depuis lors que Mata a de fameux biscottos

Il faisait du marché noir avec un sac de 150 g...

New York ( pour un(e) admirateur (trice))

Impossible de trouver un taxi qui accepte de nous mener au port, la course étant trop peu rémunératrice...

Je l'ai expliqué au portier de l'hôtel. Un grand noir américain qui a fait un geste... et on avait un taxi dans les 20 secondes!

En Ardenne...

Gamin, je pouvais jouer au bowling dans un endroit sympa!

A force de créer des bretelles d'autoroute, l'endroit n'est plus accessible et a fini par faire faillite.., entouré par du béton!

Le pire, c'est qu'il subsiste des endroits où ils ne savent même pas ce qu'est le bowling!

Je suis bon au bowling, celui avec la oiste étroite qui s'élargit.

Je peux vous raconter ma lune de miel.

Chypre, juillet 1974 départ le 1er retour prévu le 17.
Endroit idyllique chargé d’histoire : des Grecs qui en avaient fait le lieu de naissance d’Aphrodite jusqu'aux Croisés ou après être devenu le maître de cette île, Richard Cœur de Lion et y épouse Bérangère de Navarre sa promise, ils étaient tous passés par là.
Et plus tard, Shakespeare qui en fit le théâtre des amours d’Othello et Desdémone.
Ah ! les remparts de Famagouste !
Et ces Cathédrales gothiques devenues centre de culte musulman et transformées en Mosquées. Quel mélange de civilisation pour tous ces Chypriotes si accueillants.

Le 15 juillet 1974, l’horreur s’est abattue sur toute cette beauté.
Coup d’Etat, fuite de Makarios, couvre feu.
Le consul de Belgique à Nicosie introuvable, plus de communication, plus de possibilité de quitter l’île.
Et le 17 nous étions toujours au milieu de tout cela.
L’aéroport rouvert le 18, les nations se sont empressées d’évacuer leurs ressortissants,
Nous les Belges, nous nous sommes débrouillés pour trouver un vol prévu le samedi 20 à 8 h le matin.
Départ de Famagouste vers Nicosie où nous ne sommes jamais arrivés parce que depuis 6h les parachutistes turcs sautaient sur l’aéroport.
Retour en catastrophe à l’hôtel en évitant les quartiers turcs, rassemblement des fauteuils de plage et installation dans les sous-sols.
Heures d’angoisse mais aussi de solidarité quand une personne a piqué une crise, pour éviter la panique générale ceux qui avaient une guitare se sont mis à jouer et tous avons chanté pour couvrir les cris.
Dans les caves de cet hôtel, nous restions une bonne centaine de "touristes" de plusieurs nationalités.
Plus personne pour le service, les autochtones étaient partis à la guerre. Sous la direction d’une dynamique brugeoise, les femmes Belges ont pris les choses en mains, nous avons investis les cuisines et avec ce que nous trouvions, avons préparé les repas pour tous.
Et les hommes ? Ils défilaient pour se raser dans la seule chambre – celle du patron – encore reliée à l’électricité.
Le dimanche 21 en fin d’après midi, l’armée anglaise à mis fin à ce premier campement et dans des camions Betford nous ont évacués vers le suivant : La base militaire de Dékélia, seul endroit vert de l’île : le terrain de golf toujours bien arrosé.
Dodo dans les buissons avant de poursuivre l’odyssée en "Hercule" sur des sièges filets de parachutistes entre la base de Dékélia et celle d’Akrotiri d’où partait le pont aérien vers l’Angleterre.
Dernière nuit à Chypre sur des matelas (1 pour 2 personnes) dans la salle des fêtes de la base.
6 heures de vol dans un DC4 vers Brice Norton ou après une bonne douche, pour quelques heures avons retrouvé un lit.
Le mercredi 24 au matin transfert en bus vers la gare de Paddigton à Londres ou après une beuglante d’un officier anglais l’ambassade belge a bien voulu s’occuper de nous et nous trouver des places dans un avion qui nous a ramené chez nous en début de soirée.
Il faut ajouter que chaque fois que l’on entrait dans un camp anglais, nous avions droit à un cachet sur le passeport – qui par la suite a été "égaré".

Et voilà comment en voyage de noce l’on vit une page d’histoire en assistant en direct à la partition d’une île, et au début d’un problème toujours pas résolu.
En souvenir quelques photos, notamment celle du palais de Makarios avant et après le 15 juillet.

Si cela vous amuse, un autre jour, ou une autre nuit, je peux vous raconter les histoires (moins dramatiques) de mes séjours en Roumanie, en URSS, etc.

Si cela vous amuse, un autre jour, ou une autre nuit, je peux vous raconter les histoires (moins dramatiques) de mes séjours en Roumanie, en URSS, etc.

Quand j'étais petit je lisais les "histoires de l'oncle Tom" dans mon Spirou hebdomadaire. Une chouette vulgarisation d'événements historiques à portée des enfants.
A mon âge, j'adore les histoires de Tatie Flidhais!

Blague à part, je suis sidéré par la méticulosité de ton récit, et ta capacité à te souvenir de l'enchaînement des lieux et des événements.
Faut dire que c'est pas banal comme lune de miel.

Mais bon, au moins tu as pu tester ta moitié en situation extrême!

L'oncle Tom avec sa pipe.

Matagagna a écrit:L'oncle Tom avec sa pipe.

Je vois avec plaisir que même dans les régions reculées on connaît ses classiques.

je ne veux pas vous chercher misère, mais ne s'agissait-il pas plutôt de l'oncle Paul ?

Eh oui madame, c'est l 'âge

jeffry a écrit:je ne veux pas vous chercher misère, mais ne s'agissait-il pas plutôt de l'oncle Paul ?

Eh oui madame, c'est l 'âge

Oups, à force de faire une fixette sur la case à Mata...
Confusion avec le livre: "La case de l'oncle Tom"

Toutes mes excuses à l'oncle Paul!

C'est la chaleur!

C'était bien l'oncle Paul.

Matagagna a écrit:C'était bien l'oncle Paul.

Je me sens très jeune là...

Une chance sur deux qu'on nous accuse de faire de la publicité pour le tabac.

Démocrate a écrit: [
Mais bon, au moins tu as pu tester ta moitié en situation extrême!

Ma moitié qui était même parvenue à troubler le "British self-control"

A chaque entrée dans les bases nous devions remplir un formulaire d’identité et répondre à une série de questions
La plus effrayante : qui prévenir en cas de décès ?
La plus mal à propos : Etes-vous malade en avion ?
Sachant qu’il n’y avait aucune autre façon d’évacuer, devinez les réponses ?
La plus directe : quel est le motif de votre séjour ?
Autrement dit qu’est vous foutez ici ?

Après avoir soigneusement rempli ce devoir, nous passions au contrôle.
Imperturbable, le gars prenait les papiers, regardait ta bouille et avant d’apposer le sésame sur ton passeport demandait : Holiday ?
Fatigué, coltinant ses bagages et avec lassitude, tout le monde répondait : "Yes"
Arrive ma moitié :
Même question
Réponse : Oh Yes, Extension !
Personne suivante, question : Tourist ?

Flidhais a écrit:

Démocrate a écrit: [
Mais bon, au moins tu as pu tester ta moitié en situation extrême!

Ma moitié qui était même parvenue à troubler le "British self-control"

A chaque entrée dans les bases nous devions remplir un formulaire d’identité et répondre à une série de questions
La plus effrayante : qui prévenir en cas de décès ?
La plus mal à propos : Etes-vous malade en avion ?
Sachant qu’il n’y avait aucune autre façon d’évacuer, devinez les réponses ?
La plus directe : quel est le motif de votre séjour ?
Autrement dit qu’est vous foutez ici ?

Après avoir soigneusement rempli ce devoir, nous passions au contrôle.
Imperturbable, le gars prenait les papiers, regardait ta bouille et avant d’apposer le sésame sur ton passeport demandait : Holiday ?
Fatigué, coltinant ses bagages et avec lassitude, tout le monde répondait : "Yes"
Arrive ma moitié :
Même question
Réponse : Oh Yes, Extension !
Personne suivante, question : Tourist ?

Oh Yes, Extension !

Parfois j'en ai marre des réponses banales aussi.

Désormais, quand je reçois un coup de fil commercial à la maison (et il y en a à peu près un par jour)...

"Désolé Monsieur, mais nous n'avons pas le téléphone ici, ce doit être une erreur. Bonne journée.."...

Je recevais aussi souvent ce genre d'appel commercial, j'ai appelé belgacom et maintenant j'ai la paix. Ils sont bloqué.

Pour des vacances spéciales, avions spéciaux..

http://www.rtlinfo.be/info/economie/monde/720827/ryanair-prendre-l-avion-debout-ne-coutera-que-5€-!

Matagagna a écrit:Je recevais aussi souvent ce genre d'appel commercial, j'ai appelé belgacom et maintenant j'ai la paix. Ils sont bloqué.

Tu as de la chance car moi je me suis rendu dans un centre d'accueil Belgacom et la bobonne m'a répondu texto: " et alors qu'est ce que vous croyez, moi aussi je reçois ce genre d'appel tous les soirs "

Matagagna a écrit:Je recevais aussi souvent ce genre d'appel commercial, j'ai appelé belgacom et maintenant j'ai la paix. Ils sont bloqué.

Le NEW est une belle source d'informations...
Comment font-ils vu qu'on ne peut forcément pas bloquer tous les numéros?
Ils savent filtrer les serveurs d'appels?

Quand on tord mon nom à la mord moi le noeud, je sais que je reçois un appel "lointain".

Je ne sais pas comment ils font mais ces appels viennent souvent d'Afrique par une ligne louée, il suffit de bloquer la liaison entre cette ligne et le téléphone d'un particulier.
Moi j'ai appelé belgacom et une opératrice m'a dit qu'ils allaient faire le nécessaire, il a quand même fallu quinze jours mais j'ai la paix.