Le salaire des patrons ne connaît pas la crise

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La rémunération perçue par les patrons de KBC, mais aussi de Dexia, pour 2010, fait débat. Ce vendredi, le président de la Région flamande, Kris Peeters, a exigé que les deux banques fournissent des « documents et des explications » sur les bonus octroyés à Jan Vanhevel (0,48 million) et Pierre Mariani (0,6 million). Rappelons que KBC et Dexia sont deux institutions qui n’ont réussi à passer la crise financière que grâce à l’intervention de l’Etat. Plus largement, on peut dire que les patrons ont fort bien traversé la crise… Ce constat ne plaît pas nécessairement du côté patronal où l’on plaide la modération salariale, mais la progression ces dernières années des salaires des patrons est meilleure que celle des employés ou des ouvriers. Dans le rapport 2010 du holding d’Albert Frère, GBL, on lit : « L’évolution de l’ensemble des rémunérations des dirigeants du BEL 20 et du CAC 40 depuis 2006 fait apparaître une progression de 15 à 20 %.
L’inflation pour la période se monte à 11,5 % en Belgique. » Les grands patrons ont donc réussi à accroître leur pouvoir d’achat. Ce qui n’est pas le cas de l’homme de la rue : entre début 2006 et fin 2010, les salaires des employés ont augmenté de 10,9 % et ceux des ouvriers de 11,4 %. Moins, donc, que l’inflation. Autrement dit, leur pouvoir d’achat a légèrement décru.

Depuis que je travaille et que j'ouvre mon poste de télévision pour regarder un JT, j'entends des dirigeants d'entreprises parler de "modération salariale".
Ils n'ont que ce mot à la bouche et le répètent en boucle depuis la nuit des temps.

Mais quand on parle de modérer leurs salaires, le patron de la FEB parle de "populisme".
Ben tiens!

Cherchez l'erreur comme dirait un quidam célèbre!

Je me demande ce qu'en pense Hadrien.