Chanson française

Grand-mère ghetto
Morgane
Paroles et Musique: Danielle Messia

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Grand-mère ghetto {x2}
Ne te mets pas à gémir
Dans le ciel y a des oiseaux
C'est le moment de sortir

Grand-mère ghetto
Moi j'en ai marre
J'vais m'en sauver quelque part
D'une main tu m'files des bonbons
De l'autre tu m'files le bourdon

J'veux avoir des joies futiles
Et pleurer même quand c'est pas la guerre
J'voudrais vivre des choses faciles
On n'a pas l'même univers

Non, j'porterai pas tes valises
Elles sont lourdes de misère
Dans la vie faut des bêtises
Histoire d'être plus légère {x2}

Grand-mère ghetto {x2}
Tout ce que tu dis je le crois
La ferveur, le fardeau
Et la méchanceté des rois

Mais Grand-mère ghetto
Grand-mère ghetto
Regarde comme il fait beau
Y a des enfants dans la rue
Des qui n'ont jamais rien su

Non, je jouerai pas le rôle
De ces ombres de l'histoire
Qu'ont la tête dans les épaules
Et froid dans leur manteau noir

J'voudrais rouvrir la confiance
Comme une porte sur le monde
J'voudrais rire sur l'existence
Tuer les vieux démons qui grondent

J'voudrais rouvrir la confiance
Comme une porte sur le monde
J'voudrais rire sur l'existence
Tuer les vieux démons qui grondent
Tuer les vieux démons

Je sais ...après tous ces SUPER TEXTES....


..mais ce cri joyeux fait du bien quand même ... et il n'y a plus eu personne pour le pousser ..

Alors merci SUPER KIM pour ce retour réussi ....

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Hello Magaeli

C’est vrai qu’elle avait presque totalement migré en Flandre et que ça fait plaisir de la revoir un peu chez-nous. Son album « J’aime la vie » sorti en 2002 comportait plus de titre en néerlandais que de titres en français mais peut-être faut-il y voir la possibilité d’une vie commune avec nos Flamands

1 J’aime la vie / 2 Bel me, schrijf me / 3 Tokyo boy / 4 Dans dans dans / 5 Sorry / 6 Nee laat mij nooit alleen / 7 Wat doe jij vanavond? / 8 Je ne suis qu’une femme / 9 Jij beheerst mij totaal / 10 Hou me vast / 11 Zo verliefd / 12 Als geen ander / 13 Blijf toch bij mij / 14 J’aime mon pays

J’ai réservé l’album à la médiathèque et dès que je le reçois, c’est promis…je vous en fait écouter quelques extraits

Une chanson de circonstance et qui colle admirablement à mon actualité car...

c’est l’heure de l’apéro et je sens que...

Je vais m’envoler
de et par Bernard Dimey

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Ce soir je vais partir visiter les nuages,
Je n'y suis pas encore mais ça va pas tarder,
Je vois déjà des fleurs tout autour des visages,
Tous les gens qui sont là commenc'nt à m'regarder
Car si je réussis c'est extraordinaire.
Ils ont raison d'attendre, ils seront pas déçus,
Je sens que j'm'arrondis comme une Montgolfière,
Je vais quitter la terre, personn' me verra plus !
J'ai commencé c'matin aux petites aurores
Avec un muscadet de derrièr' les fagots
Qui glissait comm' du v'lours, d'ailleurs j'en rêve encore,
Et deux trois p'tits kirs qu'étaient bien rigolos,
Vers midi je marchais sur des pompes à bascule,
C'est là que j'ai compris que j'allais m'envoler.
C'est un travail très dur... Si t'avanc's pas tu r'cules,
L'ivresse est un pays où faut pas rigoler !
T'as des gens qui picol'nt sans aucun savoir-faire,
Eh bien, voilà des gars qui s'envol'ront jamais,
Qui cess'ront pas d'ramper, qui quitt'ront jamais terre
Alors que moi je sens que ça va pas tarder,
J'vais survoler Paris comme un ange véritable.
J'aim'rais pouvoir emm'ner tous mes potes avec moi
Mais comm'ils s'fout' de moi pasque j'mont' sur la table
J'vais m'envoler tout seul et j'1es emmèn'rai pas !
Il est huit heur's du soir, y a douze heur's que j'travaille,
Je me sens tout léger comme un petit zoizeau.
Me v'là sur le trottoir avec des gens qui braillent,
Je vais prendr' mon élan... Je serai tell'ment beau
Que tous ces connards-là en auront plein la vue.
Allez hop ! C'est parti !... Non, c'est pas pour ce soir.
Y a vingt ans que j'm'exerce... C'est toujours pein' perdue.
J'essaye encore demain... Après, j'arrête de boire.

Quelques belles voix de poètes :

Guillaume Apollinaire - Le pont Mirabeau : http://www.zshare.net/audio/78857174c69cccf1/

Paul Eluard – Liberté : http://www.zshare.net/audio/78857391728dcc7b/

Louis Aragon - Elsa : http://www.zshare.net/audio/78857545b3beeeb1/

Paul Fort - Le bonheur : http://www.zshare.net/audio/788575895fd4f520/

Jacques Prévert – Dimanche : http://www.zshare.net/audio/7885765947fbe7c4/

Jacques Prévert - Cortège : http://www.zshare.net/audio/78857628785a1db4/

Francis Carco - Chanson tendre : http://www.zshare.net/audio/78857708676a6357/

Colette - Le chat persan - Au zoo : http://www.zshare.net/audio/788578105f7bd4e1/

Emile Verhaeren - Le passeur d’eau : http://www.zshare.net/audio/788578706ea6b531/

Louis-Ferdinand Celine – Règlement : http://www.zshare.net/audio/788579534a2f758b/

Edith Piaf – Mon apéro :
Paroles: Robert Malleron. Musique: Robert Juel
Et ça date pas d’hier : 1936

http://www.zshare.net/audio/788908348a95c9c0/

On peut donner des leçons d' morale
Quand on possède bonne soupe et bon feu
Mais quand on ne possède que peau d' balle
On prend son plaisir où on peut
Dans le quartier, on me blague
Je suis un pilier d' bistrot
C'est vrai qu'avec les pochards, j' divague
Chaque fois qu' j'ai le cœur trop gros
D'autres cherchent des trucs compliqués
Mais comme j'ai horreur du chiqué
Moi, c'est au bord du comptoir
Que je prends tous les soirs
Mon apéro...

J' discute avec le patron
J' l'appelle par son p'tit nom
Oh, c'est un bon gros
Comme les mâles j' lui dis : Arthur, vas-y !
Et j' te lui joue la tournée au zanzi
Le phono pousse une java
L'ennui doucement s'en va
Tout me semble beau
Et j' noie mon ennui profond
Pour une heure, tout au fond
D'un apéro...

Sur mes seize ans, comme j'étais belle gosse
Tous les gars m' faisaient du boniment
Alors, je m' suis mise à faire la noce
C'est venu, je n' sais pas comment
Y m' payaient tout sans rien dire
J'avais voiture et hôtel
Mais il me fallait toujours sourire
Le cœur barbouillé de fiel
Et j' rêvais d'un petit mécano
Qui n' m'offrirait que des bécots

Alors, pour chasser le noir
J' buvais dans tous les bars
Des apéros
Grimpée sur un tabouret
Trempait dans mon gobelet
Un chalumeau
Et devant l'air fatigué des danseurs
Je m' sentais prise par les chasses du chauffeur
Plus que moi riche d'amour
Il embrassait chaque jour
Une dactylo
Et j' n'avais pour m' consoler
Mon cœur si désolé
Qu' les apéros

Mais les cocktails me tournaient la tête
Alors j'ai bientôt plaqué l' métier
Me r'voilà, bon Dieu que la vie est bête !
Revenue dans mon vieux quartier
La r'voilà, ma p'tite église
Et chez moi rien n'a changé, rien !
Rien sinon mon cœur, cette prison grise
À qui tout reste étranger
Hélas, le bonheur n'a qu'un temps
Voyant que l'amour foutait l' camp
Je suis rev'nue au comptoir
Où l'on m' payait le soir
Des apéros...

Je n' crois plus à rien du tout
"Patron, encore un coup
Et du costaud !"
C'est en baissant l' nez que j' revois les cieux
Et dans mon verre, je pêche des rêves bleus
Affamée par les coups durs
J'ai pas mis la main sur
Le bon numéro
Et mon cœur vide d'amour
N'a plus d' tendresse que pour
Les apéros...

Comment marier deux plaisirs :

Celui de lire « Le cris du peuple » de Tardi et celui d'écouter les chansons qui évoquent la période de « La Commune de Paris »



Francesca Solleville - Le Sire de Fisch Ton Kan : http://www.zshare.net/audio/79156678bb297fcc/

Le Sire de Fisch Ton Kan

Paroles : Paul Burani
Musique : Antonin Louis

Il avait un' moustache énorme
Un grand sabre et des croix partout
Partout, partout !
Mais tout ça c'était pour la forme
Et ça n'servait à rien du tout
Rien du tout
C'était un fameux capitaine
Qui t'nait avant tout à sa peau
A sa peau !
Un jour il voit qu' son sabre le gêne
Aux ennemis, il en fait cadeau
Quel beau cadeau !

{Refrain :}
V'la le sire de Fisch-ton-Kan
Qui s'en va-t-en guerre,
En deux temps et trois mouvements
Badinguet, fisch' ton camp
L' père, la mère, Badingue
A deux sous tout l' paquet
L' père, la mère, Badingue
Et le p'tit Badinguet

Comme diplomate c’était un maître
Il en remontrait aux plus malins
Mais il ne le faisait point paraître
Pour ne pas humilier ses voisins
La politique c’est une roulette
Rouler, on ne sort jamais de là
Mais lui roulait ses cigarettes
Puisqu’il ne pouvait rouler que ça

{au Refrain}

Il était d’une force incroyable
Il inventa plus de cent canons
Mais le bruit lui faisait une peur du diable
Puis ça troublait ses digestions
Un jour pourtant, jour héroïque
Il vit un pétard éclater
Mais il en eut une telle colique
Que tout le monde en fût ennuyé

{au Refrain}

Enfin, pour finir la légende
De c' monsieur qu'on croyait César
Croyait César !
Sous ce grand homme de contrebande
V'la qu'on n'trouve plus qu'un mouchard
Qu'un mouchard !
Chez c'bohomm'là, tout était louche
Et la moral' de c' boniment
C'est qu'étant porté sur sa bouche
Il devait finir par Sedan.

{au Refrain}

Il y a des dates impossibles à oublier : le 26 août 2003 est de celles-là qui marquait, avec la disparition de notre ami et collaborateur Marc Robine (à l’âge seulement de 52 ans), une perte irréparable pour la chanson française. Les médias n’en parleront pas davantage cette année que les précédentes, le « métier » restera fort discret à son sujet, mais les uns et les autres – du moins les vrais « pros » – savent combien la collectivité nationale est redevable à Marc Robine de son action sans pareille de préservation de notre patrimoine chansonnier.

( http://sicavouschante.over-blog.com/article-marc-robine-55947076.html )

Pour faire chorus avec Fred Hidalgo

Lettre-Océan : http://www.zshare.net/audio/79731608fa267305/

Parti de Baltimore, sur le Sarah-Laurence
Je t'aurais envoyé une lettre-océan
Une lettre-océan pour te dire simplement
Que nous avons beau temps
Alors qu'il neige en France
…


Un gamin dans le nord : http://www.zshare.net/audio/79731864a892cfdd/

Les hommes étaient revenus de guerre depuis bientôt quinze ans
Ils en parlaient encore, entre eux, certains soirs au café
Certains évoquaient leur jeunesse, les copains, le bon temps
D'autres avaient des blessures qui ne se refermeraient jamais
…


Enfer-les-Mines : http://www.zshare.net/audio/797319000feed6dd/

L'accordéon s'est tu dans le pays des mines
Sans l'alcool de l'oubli le café n'est pas bon
La colère a le goût sauvage du charbon
Te souviens-tu des yeux immenses des gamines
…


Mac Dodo : http://www.zshare.net/audio/79731965b574f131/

Entre un ciné porno et une batterie de flippers
Chez Mac Dodo, on déjeune en un quart d'heure
Debout, comme dans le métro, et le walkman sur la tête
...


Dans la ville d’Anvers : http://www.zshare.net/audio/797321241bc04d3e/

Dans la ville d'Anvers,
Quand je l'ai connue,
Elle était danseuse nue
Dans un bar à marins.
…


Barney la main droite : http://www.zshare.net/audio/797322162facae96/

Le pieu (L’estaque) : http://www.zshare.net/audio/7973230625f759ba/

…

Une chanson de marin en compagnie du grand bourlingueur (Aventurier, Peintre, Ecrivain) que fût Henri de Monfreid

La Fanchette
Paroles et Musique: Théodore Botrel

Par Henri de Monfreid :
http://www.zshare.net/audio/79798637b0b26a97/

Par Mona Kerys (Hommage à Théodore Botrel) :
http://www.zshare.net/audio/79798755af30bc3c/


Amis, quittons cette assemblée
Et fuyons le son des binious !
Que l'on remplisse ma bolée
D'eau de vie et de cidre doux
Je vas vous conter une histoire
Verse à boire !
Plus belle qu'un Sône Breton
Buvons donc !

Vous connaissez tous la Fanchette
Que j'aimais avant d'embarquer
C'était ben la plus mignonnette
Des garçailles à reluquer
Entre la Vilaine et la Loire
Verse à boire !
Entre Douarnenez et Redon
Buvons donc !

Elle avait promis de m'attendre
Jusqu'à mon retour du Tonkin
Mais elle avait le cœur trop tendre
Pour être femme de marin
Quand j'ai doublé le promontoire
Verse à boire !
Je n'ai point vu son cotillon
Buvons donc !

Pendant que je faisais campagne
Tout là-bas, aux lointains Pays
Elle a quitté notre Bretagne
Avec un monsieur de Paris !
Pour la chasser de ma mémoire
Verse à boire !
Pour oublier son abandon
Buvons donc !

On m'a conté que la Fanchette
Avait un renom très fameux
Que ses baisers... que l'on achète
Se payaient des prix fabuleux
Ami ! pour trinquer à sa gloire
Verse à boire !
A la santé de la Gothon
Buvons donc !

Si je retrouve l'infidèle
Un jour dans la Ville d'enfer
Je saurai me venger sur elle
Des chagrins que j'aurai soufferts

Je briserai ses dents d'ivoire
Verse à boire !
L'écraserai sous mon talon
Buvons donc !
{Variante:}
Je lui briserai la mâchoire
Verse à boire !
J'écraserai son blanc téton
Buvons donc !

Si la première, elle se fâche
Et me fait chasser comme un chien
Je l'aime tant ! je suis si lâche !
Je ne lui reprocherai rien
En baisant sa robe de moire
Verse à boire !
Je lui demanderai pardon
Buvons donc !

Une québécoise chère à mon cœur




Blessée : http://www.zshare.net/audio/80350460ac1a5f5e/

Debout sur les pissenlits : http://www.zshare.net/audio/8035063593aa4191/

J’ai rencontré Marie : http://www.zshare.net/audio/803508227d18897e/

Intro – Les mures : http://www.zshare.net/audio/8035091434cac545/


Une fois encore elle nous transmet, avec son merveilleux accent, toute la tendresse et tout l’humour de nos amis de la Belle Province

Les mures : http://www.zshare.net/audio/8035105114787a78/

Jumelles : http://www.zshare.net/audio/8035123195df5f21/

Gros cotons – Gros blaireaux : http://www.zshare.net/audio/8035134298e09fc0/

La banane - Philippe Katerine

Non je ne veux plus jamais travailler,
Plutôt crever.
Non je n'irai plus jamais au supermarché,
Plutôt crever.

Non mais laissez moi, non mais laissez moi,
Manger ma banane.
Non mais laissez moi, non mais laissez moi,
Manger ma banane tout nu sur la plage.

Non je ne veux plus jamais m'habiller,
Plutôt crever.
Plutôt crever de me lever parce que vous me le demandez,
Plutôt crever.

Oui monsieur je sais que ce sont vos enfants,
Mais quand ils me voient ils rigolent tout le temps.
Alors laissez moi, laissez moi, laissez moi, laissez moi, laissez moi !

Non mais laissez moi, non mais laissez moi,
Manger ma banane.
Non mais laissez moi, non mais laissez moi,
Manger ma banane.
Non mais laissez moi, non mais laissez moi,
Manger ma banane.
Non mais laissez moi, non mais laissez moi,
Plutôt crever que de ne pas finir ma banane.

Excellent et toujours aussi décalé

Connais-tu son homonyme ?

Le guitariste belge Philip Catherine une pointure internationale dans le monde du jazz.

A Felicidade : http://www.zshare.net/audio/8035951640c3b3d3/

Michel Sardou

Etre une femme (2010) : http://www.zshare.net/audio/8046340550a634a7/




Et Puis Après : http://www.zshare.net/audio/8046306365601d54/




Chacun sa vérité : http://www.zshare.net/audio/804632286ef13afd/




Ça viendra forcément : http://www.zshare.net/audio/80463147be3c4901/




Rebelle : http://www.zshare.net/audio/804635716e3bb385/

Je voudrais me débarrasser de cette chanson qui me trotte dans la tête allez savoir pourquoi depuis ce matin !!!

J'veux du cuir
Alain Souchon
Album: C'est comme vous voulez

Arrêtez tout, dans les magazines,
Nouvel Homme, Tweed et fiches cuisines.
Am'nez les jartelles, les bas résilles,
Les sexy dentelles, les talons aiguilles.

{Refrain:}
Mais si j'dis ça, je casse mon image.
Ce s'rait dommage. {2x}
Mais si j'dis ça, je casse mon image.
Ce s'rait dommage d'être au chômage à mon âge.
J'veux du cuir : pas du peep show, du vécu.
J'veux des gros seins, des gros culs.
J'veux du cuir,
Sade et Shade et Suzy Q.

Arrachez, scouts, vos pull-overs.
Am'nez le shout, l'éther,
Les lames de rasoir, les tubes de colle,
Nus sous l'manteau à la sortie des écoles.

Mais si j'dis ça, je casse mon image.
Ce s'rait dommage. {2x}
Mais si j'dis ça, je casse mon image.
Ce s'rait dommage d'être au chômage à mon âge.
J'veux du cuir : pas du peep show, du vécu.
J'veux des gros seins, des gros culs.
J'veux du cuir,
Sade et Shade et Suzy Q.

Arrêtez, Constance, vos lacs,
Plaisirs des souffrances délicates.
Le monde est glauque et ça s'écrit
"G2LOQ", mon ami.

Mais si j'dis ça, je casse mon image.
Ce s'rait dommage. {2x}
Mais si j'dis ça, je casse mon image.
Ce s'rait dommage d'être au chômage à mon âge.
J'veux du cuir : pas du peep show, du vécu.
J'veux des gros seins, des gros culs.
J'veux du cuir,
Sade et Shade et Suzy Q.

( En espérant qu'elle cesse de prendre ma tête pour un hippodrome ! )

Nadège a écrit:...
( En espérant qu'elle cesse de prendre ma tête pour un hippodrome ! )

C’est pourtant pas un si long chant que ça

http://www.zshare.net/audio/8095285106da6302/

Maniaco-dépressif
Bill Deraime

http://www.zshare.net/audio/809536217c7b2364/

Ma pauvre mère était neurasthéno-maniaque
Mon père en est devenu dépressif
Et moi bien sûr c'est démoniaque
Je suis maniaco-dépressif
Maniaco-dépressif
Je suis maniaco-dépressif

je suis descendu tout au fond du blues
là où la pieuvre était cachée
Ses douze tentacules à ventouse
Depuis ne m'ont jamais vraiment lâché

Maniaco-dépressif, je suis maniaco-dépressif
Assis sur une goutte d'eau mon frêle esquif
je suis maniaco-dépressif

Maintenant, chaque fois que je descends
je n’ m'affole plus comm' hier
je sais que c'est tout au fond du temps
Que je me repose et j' récupère
Maniaco-dépressif
je suis maniaco-dépressif

Quand je remonte regonflé d'énergie
J'émerge et dépasse la surface
tout ruisselant comme si ma nouvelle vie
M'avait extrait brûlant d'un bloc de glace

Maniaco-dépressif, je suis maniaco-dépressif.
Assis sur une goutte d'eau mon frêle esquif
je suis maniaco-dépressif.

ce matin, très tôt, j'était remonté si haut
Que j'aurais pu m'évaporer
Enfin debout vivant sur ma goutte d'eau
Nul ne pouvait plus m'enterrer

Maniaco-dépressif, je suis maniaco-dépressif
Debout sur une goutte d'eau mon frêle esquif
je suis maniaco-dépressif {ad lib}

Salut !
je l'ai vu au New Morning ! Un très bon moment ! J'adore cette salle et sa programmation est toujours d'une très bonne qualité, je trouve.

Hello Nadège,

toujours au New Morning….

et toujours Bill Deraime...

Un dernier blues

http://www.zshare.net/audio/81149851de8289dd/

Et bien, pour les vieux… fans ou les vieux… connaisseurs,
c’est une chanson qui parle d’un temps…
où on tournait dans un vieux bus Volkswagen …ou Toyota aussi
avec une petite sono qu’il fallait ranger après chaque concert
dans le vieux bus fatigué


C'est la fin du p'tit concert dans la ville de banlieue
On ira boire un dernier verre on rentrera heureux
Tous les nouveaux amis sont encore là
La ville est endormie nous on n' dort pas

Un dernier blues avant d' partir
Un dernier blues pour s' faire plaisir
Un dernier blues avant d' partir
The sun is gonna shine on my back door someday

Le p'tit frisé du premier rang
S'est défoncé les paumes à contre temps
Mais c'est pas grave ça fait du bien
De l'voir qui frappe dans ses mains

Un dernier blues avant d' partir
Un dernier blues pour s' faire plaisir
Un dernier blues avant d' partir
The sun is gonna shine on my back door someday

J'suis sur les g'noux d'avoir tant braillé
Ma chemise est mouillée ma guitare désaccordée
Y faudra ranger la sono dans le vieux bus fatigué
But it's all right, un jour coco on aura plus qu'à jouer

Un dernier blues avant d' partir
Un dernier blues pour s' faire plaisir
Un dernier blues avant d' partir
The sun is gonna shine on my back door someday

Le soleil brillera bien un jour sur la porte de derriére

[Quelques notes…]

Le p’tit frisé du dernier rang
S'est défoncé les paumes à contre temps
Mais c'est pas grave ça fait du bien
De l' voir qui frappe dans ses mains

Un dernier blues avant de partir
Un dernier blues pour s' faire plaisir
Un dernier blues avant de partir
Pour s' faire plaisir

The sun is gonna shine in my back door someday
Sun is gonna shine {ad Lib}
in my back door, in my back door, in my back door someday

Le soleil brillera bien un jour
Sur la porte... la minuscule petite porte
La toute minuscule petite porte
la toute minuscule petite porte...
La minuscule petite porte... de derrière !

Cet enfant que je t'avais fait
Brigitte Fontaine et Jacques Higelin

http://www.zshare.net/audio/811522636c36a21e/


{Jacques Higelin}
Cet enfant que je t'avais fait
Pas le premier mais le second
Te souviens-tu ?
Où l'as-tu mis, qu'en as-tu fait
Celui dont j'aimais tant le nom
Te souviens-tu ?

{Brigitte Fontaine}
Offrez-moi une cigarette
J'aime la forme de vos mains
Que disiez-vous ?
Caressez-moi encore la tête
J'ai tout mon temps jusqu'à demain
Que disiez-vous ?

{Jacques Higelin}
Mais cet enfant, où l'as-tu mis
Tu ne fais attention à rien
Te souviens-tu ?
Il ne fait pas chaud aujourd'hui
L'enfant doit avoir froid ou faim
Te souviens-tu ?

{Brigitte Fontaine}
Vous êtes tout à fait mon type
Vous devez être très ardent
Que disiez-vous ?
Je crois que je n'ai plus la grippe
Voulez-vous monter un moment
Que disiez-vous ?

{Jacques Higelin}
Mais je t'en supplie, souviens-toi
Où as-tu mis ce bel enfant
Te souviens-tu ?
Je l'avais fait rien que pour toi
Ce bel enfant au corps tout blanc
Te souviens-tu ?

{Brigitte Fontaine}
Ah vraiment tous mes compliments
Mais arrêtez je vous en prie
Je n'en puis plus
Vous êtes tout à fait charmant
Mais ça suffit pour aujourd'hui
Que disiez-vous ?


Une playlist de 22 titres sur : http://www.lamediatheque.be/mag/taz/chanson/octobre_2010/brigitte_fontaine.php

Stéphane Golmann

La multiplication des pains
Paroles et Musique: Stéphane Golmann

http://www.zshare.net/audio/81195669f7a40e13/

C'était un brave et bon curé
Que l'âge et le bon vin de messe
Sans nuire à sa sincérité
Faisaient que souvent, il le confesse,
Il avait des difficultés
A mettre de l'ordre dans ses idées
Et fréquemment dans ses sermons
C'était des vessies pour des lampions

Par un beau dimanche de Rameaux
Pour illustrer sa parabole
Il prétendit que le bon Dieu
Voulant nourrir quatre personnes
Usât de son pouvoir divin
Et nos convives émerveillés
Se partagèrent pour leurs besoins
Deux mille poissons et trois mille pains

Y a pas qu' lui qui peut faire ça !
Lui crie Bertrand, un gros malin
Bien connu de tous ses voisins
Mais lorsqu'on a Rome derrière soi
Ça vous vaut bien trois Gibraltar
Et notre abbé, en vieux renard,
On doit le dire bien patiemment,
Attendit le dimanche suivant

Il reprit la même parabole
Serrant de près les écritures
Et Jésus-Christ dans l'aventure
Avec trois poissons et deux pains
Put satisfaire la caravane
Et son curé par la même main
Qui demanda au vieux Bertrand
D'être capable d'en faire autant

J'y vois pas grande difficulté !
Lui répondit notre entêté
Mais j' voudrais bien savoir comment
Lui fit le curé encourageant
Eh bien mon père, sauf votre respect,
On va s'y prendre bien simplement
Je m'en vais calmer ces affamés
Avec ce qui reste de dimanche der... nier

Avec les pains de la semaine précédente, on peut toujours faire... du pain perdu!

Il aurait du le tuer.

https://www.dailymotion.com/video/xev312_25-g-c-le-chanteur-de-rue-marseille_fun

Cà doit être un copain de Mélocoton.

Elle vendait des p'tits gâteaux
( J. Bertet et Vincent Scotto )

Elle était pâtissière,
Dans la rue du Croissant,
Ses gentilles manières,
Attiraient les passants,
On aimait à l'extrême,
Ses yeux de puits d'amour,
Sa peau douce comme la crème,
Et sa bouche, un petit four,
Et du soir au matin,
Dans son petit magasin

Refrain

Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme i' faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
En servant tous les clients,
Elle se trémoussait gentiment,
Fallait voir comme elle vendait,
Ses petites brioches au lait.


Un jour dans sa boutique,
Un vieux monsieur entra,
D'un p'tit coup œil oblique,
Vite, il la remarqua,
Pour parler à la belle,
Il choisit des bonbons,
"Donnez-moi, Mademoiselle,
Un cornet de marrons",
Et d'un air très malin,
Il en mit deux dans sa main

Refrain

Elle vendait des p'tits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
"Voulez-vous, mon p'tit coco",
"Des marrons et mon cœur chaud ?",
"Cœur chaud", dit-elle, "vous l'avez,
"Mais les marrons sont glacés"


Il s'assit à une table,
Pour manger un petit choux,
Elle se montra aimable,
Elle offrit un peu de tout,
Puis insista, coquette,
Pour qu'il prit du nougat,
Mais lui, hochant la tête,
Tristement répliqua,
"A mon âge,voyez-vous,
J'prends plus qu'du caramel mou"

Refrain

Elle vendait des p'tits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
Le vieux lui faisait les yeux blancs,
Il sauçait en tremblotant,
Dans un verre d'eau et d'orgeat,
Une toute petite langue de chat


Y avait trois heures passées,
qu'il était assis là
Elle pensait, énervé.
Il ne partira pas,
Ne sachant plus que faire
Pour le dévisser du sol,
Elle lui dit, en colère,
"Mangez ces croquignolles",
Il répond, d'un ton sec,
"Je n'aime pas les gâteaux secs"

Refrain

Elle vendait des petits gâteaux,
Qu'elle pliait bien comme il faut,
Dans un joli papier blanc,
Entouré d'un petit ruban,
Elle lui dit, d'un petit air doux,
"Hé ben, mon cher monsieur, si vous
n'aimez pas les gâteaux secs,
Mangez donc d'la aut'chose avec"...

http://chanson.udenap.org/fiches_bio/mayol/repertoire/mayol_rep_elle_vendait_des_p_tits_gateaux.htm

Quelques belles interprétations :

Barbara : http://www.zshare.net/audio/81405930314f48e6/

Marie-Paule Belle : http://www.zshare.net/audio/81405727551765ec/

Félix Mayol : http://www.zshare.net/audio/814058148459c478/

Vincent Scotto : http://www.zshare.net/audio/81405930314f48e6/

Denis Bergerot : http://www.zshare.net/audio/8140625169e9e2ef/

La petite fille veut le monde
Sapho

http://www.zshare.net/audio/8142643490fdd5f7/

La petite fille veut le monde
Mais son avenir est tout tracé
On prépare un mari pour elle
Une maison pour l'encercler

Lui il ira voir les filles
Et puis boira du Mescal
Elle préparera les quezadilles
Et puis ce qu'il mange en général

O la petite fille veut le monde
O c'est trop

Ça les filles elles sont très libres
Mais on les regarde de travers
Elles ont que leurs fesses pour vivre
Elles n'ont plus ni père ni mère

Leurs familles ne veulent plus d'elles
Elles rient des hommes dans les bars
Mais personne… personne qui les aime
C'est une autre misère noire

La petite fille veut le monde
Mais son avenir est tout tracé
Sa mère va faire les ménages
Chez des touristes français

Elle revient avec de la viande
Et des récits très luxueux
La senora est un peu folle
Elle fait rien elle dessine un peu

La petite fille veut le monde
Elle regarde la senora
Elle qui a l'air de l'avoir le monde
Elle est née ailleurs, c'est pour ça

La petite fille veut le monde
Son avenir est-il tout tracé?
On prépare une maison pour elle
Où son temps sera encerclé