a perdre la raison

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120523_00161880&utm_source=lavenir&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily&utm_content=general-news&ID=146535&POSTALCODE=5140

Mais bon sang, qu'on laisse d'abord les gens se faire une opinion sur ce film avant de le fusiller.
Le docteur Schaar le présente déjà comme une horreur alors qu'il reconnait qu'il n'en sait rien.
Ce film a été reçu avec tous les honneurs par les festivaliers à Cannes.Qu'on y voit d'abord une oeuvre cinématographique.

Bon sujet de débat!

Il est très difficile pour les personnes qui sont directement concernées par ce drame.
D'un autre côté, le film est une fiction.
J'ai lu un débat entre deux journalistes.
L'un disait que l'on peut tout oser dans l'artistique et l'autre que l'on ne peut pas instrumentaliser et modifier la vérité judiciaire si proche des événements.

Entre deux libertés, le fait de pouvoir se la poser est déjà une bonne chose!

J'i bien l'intention d'aller voir le film quand il sortira.
Ce n'était pas mon intention première mais le show que Modrikanem, Skaar et leurs avocats font autour du scénario est la meilleure publicité pour le film.

Plus de 650 000 euros d’argent public pour le film «A perdre la raison» inspiré de l’affaire Lhermitte. Le ministre PS Laanan valide. Le député MR Alain Destexhe est scandalisé.

Le député-sénateur MR, Alain Destexhe interrogeait cet après-midi la ministre de la culture Fadila Laanan (PS) sur les subsides octroyés par la fédération Wallonie-Bruxelles au film choc «A perdre la raison». Film largement mais librement inspiré du quintuple infanticide de Nivelles et du cas Geneviève Lhermitte.

La ministre a révélé qu’il s’agissait d’un montant de 650 000 euros. À quoi il faut ajouter d’autres subsides versés par Wallimage et par la RTBF. Alain Destexhe dit être tombé de sa chaise en apprenant cela. «Je pensais qu’il s’agirait de petites sommes», dit-il.

La ministre Laanan, de son côté, a complètement assumé. «J’ai validé cette décision sur base des recommandations de la Commission de sélection des films. Le recours aux instances d’avis est un phénomène généralisé dans le secteur de la culture et de l’audiovisuel», a-t-elle expliqué. Par ailleurs, souligne la ministre, «ce film n’est pas le premier à s’inspirer d’une affaire criminelle. Depuis les tragédies grecques, les auteurs ont trouvé inspiration dans les faits divers pour sonder l’âme humaine.»

Face à cette réponse, Alain Destexhe se dit «scandalisé». «Ce film est une baffe pour le père des victimes. Et ce film n’aurait pu se faire sans l’argent public, appuie Destexhe. Joachim Lafosse a fait un film voyeuriste qui va à l’encontre de la vérité judiciaire. C’est écœurant. Et cela met en plus en lumière tous ces réalisateurs qui ne vivent pas de leur talent mais de subsides».



http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120626_00175598

Matagagna a écrit:Plus de 650 000 euros d’argent public pour le film «A perdre la raison» inspiré de l’affaire Lhermitte. Le ministre PS Laanan valide. Le député MR Alain Destexhe est scandalisé.

Le député-sénateur MR, Alain Destexhe interrogeait cet après-midi la ministre de la culture Fadila Laanan (PS) sur les subsides octroyés par la fédération Wallonie-Bruxelles au film choc «A perdre la raison». Film largement mais librement inspiré du quintuple infanticide de Nivelles et du cas Geneviève Lhermitte.

La ministre a révélé qu’il s’agissait d’un montant de 650 000 euros. À quoi il faut ajouter d’autres subsides versés par Wallimage et par la RTBF. Alain Destexhe dit être tombé de sa chaise en apprenant cela. «Je pensais qu’il s’agirait de petites sommes», dit-il.

La ministre Laanan, de son côté, a complètement assumé. «J’ai validé cette décision sur base des recommandations de la Commission de sélection des films. Le recours aux instances d’avis est un phénomène généralisé dans le secteur de la culture et de l’audiovisuel», a-t-elle expliqué. Par ailleurs, souligne la ministre, «ce film n’est pas le premier à s’inspirer d’une affaire criminelle. Depuis les tragédies grecques, les auteurs ont trouvé inspiration dans les faits divers pour sonder l’âme humaine.»

Face à cette réponse, Alain Destexhe se dit «scandalisé». «Ce film est une baffe pour le père des victimes. Et ce film n’aurait pu se faire sans l’argent public, appuie Destexhe. Joachim Lafosse a fait un film voyeuriste qui va à l’encontre de la vérité judiciaire. C’est écœurant. Et cela met en plus en lumière tous ces réalisateurs qui ne vivent pas de leur talent mais de subsides».



http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20120626_00175598

Franchement!

Qu'on aide de petits réalisateurs talentueux et sans le sous au départ à percer, ok!
Mais là, c'est du grand n'importe quoi! Autant d'argent public dépensé pour un film controversé et qui en plus blesse les survivants tout en allant contre la vérité judiciaire...

Il y a eu des films traitant d'affaires judiciaires. Mais elles étaient plus controversées, comme "Le pullover rouge" ou "l'Affaire Seznec", et plus décalées dans le temps.
Ici, la maman a tué ses cinq enfants.