Les impôts, c'est pour les pauvres

Les impôts, c'est pour les pauvres

http://www.lecho.be/agora/edito/Les_impots_c_est_pour_les_pauvres.9752926-622.art?utm_campaign=MORNING_COMMENT&utm_medium=email&utm_source=SIM


Si l’évasion fiscale est un droit, l’équité fiscale est un devoir d’Etat. Aujourd’hui, comme le révèle – une nouvelle fois après le "Swissleaks" et le "Luxleaks" – l’affaire des "Panama papers", la première s’est érigée en sport de luxe tandis que la seconde tient davantage du slogan, sinon témoigne de l’impuissance politique. Le toléré n’est cependant plus tolérable…

Organiser une riposte légale à l’évasion fiscale se révèle une urgence politique.

Des millions d’Européens acquittent leurs impôts via les prélèvements sur le travail. Soit de manière automatique. Sans latitude aucune quant à cette fameuse "voie la moins taxée" que le législateur a consacrée et que d’aucuns, libertaires, défendent avec véhémence. Une liberté fiscale dont seule une minorité profite désormais. Cette iniquité manifeste participe au déséquilibre social, à la perte de confiance en l’institution politique, voire plus globalement en la chose publique. De surcroît, selon les Nations unies, une centaine de milliards de dollars d’impôts théoriques échapperaient annuellement aux Etats dits "développés" par le biais des paradis fiscaux.

Organiser une riposte légale à l’évasion fiscale se révèle une urgence politique. Afin de recréer un équilibre entre cette masse salariée qui n’a guère le choix et une minorité, aussi infime soit-elle, qui se soustrait légalement à ses obligations sociales.

Nier cette inégalité de traitement nourrit les fantasmes. Nul ne peut s’exonérer de ses responsabilités sociales. Ni le nanti qui pense ne rien devoir à la société parce que ses moyens lui donnent l’illusion de ne pas en dépendre, oubliant toutes les infrastructures collectives dont il profite. Ni le défavorisé qui estime que la société lui doit tout sans avoir le droit de lui demander des comptes.

L’équilibre social est à ce prix. Le législateur en est le gardien et ne peut accepter que, peu à peu, s’installe cette conviction populiste que l’impôt ne serait que pour les pauvres…

L’équilibre social est à ce prix.

http://www.lecho.be/agora/edito/Les_impots_c_est_pour_les_pauvres.9752926-622.art?utm_campaign=MORNING_COMMENT&utm_medium=email&utm_source=SIM

C'est DINGUE!
Il faut aller chercher dans le journal le plus à droite possible... un article de bon sens qui dit en substance que Michel et la NVA ont "tout faux".

L'impôt a toujours été pour les pauvres, déjà en France avant la révolution les nobles n'en payaient pas.
On devrait p'têt ressortir la "Veuve".

Question: places tu Onckelinck, Di Rupo et compagnie du coté des pauvres ?
(sans oublier Matho, Despliegeler, Vancauwenbergh etc, etc... )

jeffry a écrit:Question: places tu Onckelinck, Di Rupo et compagnie du coté des pauvres ?
(sans oublier Matho, Despliegeler, Vancauwenbergh etc, etc... )

Je gagne beaucoup moins que tous ces gens là...
Il faut venir avec ce que gagnent les Michel, Ducarme, Crucke, Reynders et compagnie?

Je n'en disconviens nullement mais ( bien que je ne les aime pas non plus ) ils ne se vantent pas de
défendre le peuple.
( tu aurais pu ajouter l'ancien bourgmestre de Waterloo dans le rang des voleurs ! )

jeffry a écrit:Je n'en disconviens nullement mais ( bien que je ne les aime pas non plus ) ils ne se vantent pas de
défendre le peuple.
( tu aurais pu ajouter l'ancien bourgmestre de Waterloo dans le rang des voleurs ! )

Je l'ai croisé deux fois, et il était tellement insupportable que le patron de l'établissement l'a viré!
Il voulait à chaque fois aller dans une salle qui n'était pas ouverte et s'en prenait au brave garçon
qui lui indiquait une autre table.
C'est toujours la même chose avec les "petites gens"...

Le patron lui a indiqué la sortie en disant que le souci n'était pas avec les "petites gens", mais bien avec ceux qui "sortaient de prison"...