La saga BHV
+8
clementine
Flidhais
suricate
M.E.N
Melocoton
Démocrate
Matagagna
jeffry
12 participants
Page 2 sur 6
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Re: La saga BHV
BHV je m'en fous
Le gouvernement je m'en contrefous
... par contre, est ce bien conséquent de faire tomber le gouvernement alors que la situation économique est encore loin d'être idéale ?
Il serait tout de même triste que ce soit des Maingain ou des De wever qui dirigent le pays
Le gouvernement je m'en contrefous
... par contre, est ce bien conséquent de faire tomber le gouvernement alors que la situation économique est encore loin d'être idéale ?
Il serait tout de même triste que ce soit des Maingain ou des De wever qui dirigent le pays
jeffry- 5
- Messages : 5789
Points : 6767
Date d'inscription : 13/04/2010
Age : 76
Localisation : toujours au même endroit
Re: La saga BHV
Quand Verhofstad se dit moralisateur et qu'il ne l'ouvre pas pour dénoncer ce qui se passe chez nous.
Quand VRP est président de l'Europe et que dans son pays c'est le bordel.
Pays créé de bric et de broc devenu un vrai bric à brac.
Quand VRP est président de l'Europe et que dans son pays c'est le bordel.
Pays créé de bric et de broc devenu un vrai bric à brac.
M.E.N- 2
- Messages : 444
Points : 504
Date d'inscription : 11/04/2010
Re: La saga BHV
Cela m'a choqué cette image d'extrémistes flaminguants en train de chanter dans le Parlement national.
Ce n'est plus un "Pays" à mon sens depuis longtemps.
Mais tout l'enjeu c'est Bruxelles, atout économique majeur!
Sans Bruxelles, la Flandre n'est rien... C'est ce qui les a empêché de prendre leur indépendance jusqu'à présent.
Ils veulent vraiment l'encercler pour la "capter". On le voit déjà dans leurs fausses cartes diffusées aux EU et ailleurs, le "gordel" etc.
Mais le gros souci, c'est qu'une ville de cette importance, à 90 % francophone, ne peut pas être enclavée dans un "Etat flamand" sans demander l'avis de ses habitants.
Ils rêvent là les "petits chanteurs"...
Ce n'est plus un "Pays" à mon sens depuis longtemps.
Mais tout l'enjeu c'est Bruxelles, atout économique majeur!
Sans Bruxelles, la Flandre n'est rien... C'est ce qui les a empêché de prendre leur indépendance jusqu'à présent.
Ils veulent vraiment l'encercler pour la "capter". On le voit déjà dans leurs fausses cartes diffusées aux EU et ailleurs, le "gordel" etc.
Mais le gros souci, c'est qu'une ville de cette importance, à 90 % francophone, ne peut pas être enclavée dans un "Etat flamand" sans demander l'avis de ses habitants.
Ils rêvent là les "petits chanteurs"...
Re: La saga BHV
A quand les bombes?
Matagagna- 5
- Messages : 8892
Points : 9128
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 74
Localisation : Ardenne profonde.
Re: La saga BHV
Le soir du samedi 3 avril 2010
Durant 130 ans, la Wallonie a payé »
BERNS,DOMINIQUE
Flandre-Wallonie Michel Quévit dénonce les « mensonges flamands »
"Cela fait cent soixante-quinze ans que nous payons pour la Wallonie, ça ne peut plus durer", déclarait Jean-Marie Dedecker à l’hebdomadaire français Le Point en décembre 2008. Le patron de la Lijst Dedecker (LDD) ramassait ainsi la thèse martelée en Flandre depuis le milieu des années 70 par les élites politiques et économiques, mais aussi par les médias : celle d’une Wallonie structurellement fainéante, improductive et mal gouvernée.
La thèse, on le sait, fonde le discours nationaliste flamand. Mais elle justifie aussi, aux yeux d’un grand nombre de nos concitoyens du nord, les revendications autonomistes, voire indépendantistes des partis flamands et la remise en cause de la solidarité nationale au sein de l’État fédéral belge.
Cette thèse est fausse, affirme l’économiste Michel Quévit, grand spécialiste de l’économie régionale, dont Les causes du déclin wallon avaient, au milieu des années 70, contribué, plus que tout autre écrit, au réveil, lent et laborieux, de la Wallonie.
Dans son dernier essai Flandre – Wallonie. Quelle solidarité ?, il révèle une réalité bien différente de celle à laquelle la plupart des Flamands et de nombreux Wallons et Bruxellois ont fini par croire. "Je voulais m’adresser autant aux Flamands qu’aux Wallons. Car la stigmatisation de la Wallonie interpelle tous les Belges. Quand Jean-Marie Dedecker affirme que la Flandre paie pour la Wallonie depuis 1830, les Flamands le croient. Or, il ment."
Au terme d’une analyse serrée des contributions des régions aux recettes fiscales, mais aussi et surtout des principales politiques mises en œuvre par l’État belge depuis 1830 – du développement du port d’Anvers aux lois d’expansion économique, en passant par le développement des charbonnages de Campine et des ports de Gand et de Zeebrugge – il conclut que "jusqu’aux années soixante, donc pendant 130 ans, la Wallonie a largement contribué à la transition d’une Flandre rurale vers une Flandre industrielle et prospère."
Pour autant, il refuse de dire que la Flandre aurait vécu aux crochets de la Wallonie. "Nous étions dans une phase de solidarité nationale. On considérait que ce qui était bon pour la Flandre était bon pour la Wallonie, et vice versa. Cette phase de solidarité nationale a duré jusqu’à la crise de la sidérurgie wallonne."
Mais, alors que c’est au tour de la Flandre d’assumer le rôle de région contributrice, les élites flamandes réclament la fédéralisation du pays, puis très rapidement entament une campagne toujours en cours de dénonciation des "transferts" vers la Wallonie.
" La Flandre a refusé de venir au secours de la sidérurgie wallonne", explique Michel Quévit. Le ton, rappelle-t-il, est donné par l’aile flamande de la CSC – plus un franc flamand à la sidérurgie wallonne – et, côté politique, par Eric Van Rompuy, qui, en 1979 – il est président des CVP Jongeren –, déclare : "J’en ai assez du poids wallon ! La Flandre en a marre de supporter le poids économique de la Wallonie." C’est faux, mais ça passe dans l’opinion flamande.
"Quand il s’est agi d’aider la sidérurgie wallonne, on a décidé d’aider aussi d’autres secteurs, regroupés dans ce que l’on a appelé les “secteurs nationaux” (sidérurgie, textile, fabrications métalliques, construction navale, verre, charbonnages…). De 1977 à 1980, la Flandre capte 77 % des aides de l’État. Pourtant, il aurait été logique que la Wallonie, qui était en déclin, reçoive la plus grande part de ces fonds. C’est à ce moment-là qu’a sonné le glas de la solidarité économique."
On aurait pu croire que la fédéralisation du pays allait désamorcer la tendance nationaliste – "nationalitaire", précise Michel Quévit, pour désigner "le projet politique de création d’une entité territoriale autonome dans ou en dehors d’un Etat-nation." Mais à partir des années 90, c’est la solidarité sociale qui est remise en cause, alors que l’enjeu "nationalitaire" occupe tout le champ politique flamand, surtout depuis que les différents partis traditionnels ont accueilli les orphelins de la défunte Volksunie.
"Je pense, confie Michel Quévit, que la Sécurité sociale sera sur le tapis de la prochaine grande négociation institutionnelle. Comme le fédéralisme fiscal (NDLR : la preuve ci-dessous). L’opinion flamande doit être consciente du jeu qu’on lui fait jouer. Elle doit savoir qu’on la trompe. Ou bien une majorité de nos concitoyens flamands adhère au projet “nationalitaire” et nous devons alors en tirer les conséquences."
REPÈRES
Michel Quévit, né en 1939, doit abandonner l’école à l’adolescence et devient apprenti typographe. A la fin de son service militaire, il entre à l’Université de Louvain, en philosophie. Il étudiera ensuite les sciences politiques et sociales. Dans sa thèse de doctorat portant sur Les causes du déclin wallon et publiée en 1978, il défend la régionalisation des compétences économiques. Il a travaillé dans plusieurs cabinets wallons, notamment dans le cadre de l’Objectif 1 en Hainaut. Professeur émérite à l’UCL, il dirige toujours le Rider (Groupe de recherche interdisciplinaire en développement régional) et intervient comme expert auprès de la Commission européenne.
Durant 130 ans, la Wallonie a payé »
BERNS,DOMINIQUE
Flandre-Wallonie Michel Quévit dénonce les « mensonges flamands »
"Cela fait cent soixante-quinze ans que nous payons pour la Wallonie, ça ne peut plus durer", déclarait Jean-Marie Dedecker à l’hebdomadaire français Le Point en décembre 2008. Le patron de la Lijst Dedecker (LDD) ramassait ainsi la thèse martelée en Flandre depuis le milieu des années 70 par les élites politiques et économiques, mais aussi par les médias : celle d’une Wallonie structurellement fainéante, improductive et mal gouvernée.
La thèse, on le sait, fonde le discours nationaliste flamand. Mais elle justifie aussi, aux yeux d’un grand nombre de nos concitoyens du nord, les revendications autonomistes, voire indépendantistes des partis flamands et la remise en cause de la solidarité nationale au sein de l’État fédéral belge.
Cette thèse est fausse, affirme l’économiste Michel Quévit, grand spécialiste de l’économie régionale, dont Les causes du déclin wallon avaient, au milieu des années 70, contribué, plus que tout autre écrit, au réveil, lent et laborieux, de la Wallonie.
Dans son dernier essai Flandre – Wallonie. Quelle solidarité ?, il révèle une réalité bien différente de celle à laquelle la plupart des Flamands et de nombreux Wallons et Bruxellois ont fini par croire. "Je voulais m’adresser autant aux Flamands qu’aux Wallons. Car la stigmatisation de la Wallonie interpelle tous les Belges. Quand Jean-Marie Dedecker affirme que la Flandre paie pour la Wallonie depuis 1830, les Flamands le croient. Or, il ment."
Au terme d’une analyse serrée des contributions des régions aux recettes fiscales, mais aussi et surtout des principales politiques mises en œuvre par l’État belge depuis 1830 – du développement du port d’Anvers aux lois d’expansion économique, en passant par le développement des charbonnages de Campine et des ports de Gand et de Zeebrugge – il conclut que "jusqu’aux années soixante, donc pendant 130 ans, la Wallonie a largement contribué à la transition d’une Flandre rurale vers une Flandre industrielle et prospère."
Pour autant, il refuse de dire que la Flandre aurait vécu aux crochets de la Wallonie. "Nous étions dans une phase de solidarité nationale. On considérait que ce qui était bon pour la Flandre était bon pour la Wallonie, et vice versa. Cette phase de solidarité nationale a duré jusqu’à la crise de la sidérurgie wallonne."
Mais, alors que c’est au tour de la Flandre d’assumer le rôle de région contributrice, les élites flamandes réclament la fédéralisation du pays, puis très rapidement entament une campagne toujours en cours de dénonciation des "transferts" vers la Wallonie.
" La Flandre a refusé de venir au secours de la sidérurgie wallonne", explique Michel Quévit. Le ton, rappelle-t-il, est donné par l’aile flamande de la CSC – plus un franc flamand à la sidérurgie wallonne – et, côté politique, par Eric Van Rompuy, qui, en 1979 – il est président des CVP Jongeren –, déclare : "J’en ai assez du poids wallon ! La Flandre en a marre de supporter le poids économique de la Wallonie." C’est faux, mais ça passe dans l’opinion flamande.
"Quand il s’est agi d’aider la sidérurgie wallonne, on a décidé d’aider aussi d’autres secteurs, regroupés dans ce que l’on a appelé les “secteurs nationaux” (sidérurgie, textile, fabrications métalliques, construction navale, verre, charbonnages…). De 1977 à 1980, la Flandre capte 77 % des aides de l’État. Pourtant, il aurait été logique que la Wallonie, qui était en déclin, reçoive la plus grande part de ces fonds. C’est à ce moment-là qu’a sonné le glas de la solidarité économique."
On aurait pu croire que la fédéralisation du pays allait désamorcer la tendance nationaliste – "nationalitaire", précise Michel Quévit, pour désigner "le projet politique de création d’une entité territoriale autonome dans ou en dehors d’un Etat-nation." Mais à partir des années 90, c’est la solidarité sociale qui est remise en cause, alors que l’enjeu "nationalitaire" occupe tout le champ politique flamand, surtout depuis que les différents partis traditionnels ont accueilli les orphelins de la défunte Volksunie.
"Je pense, confie Michel Quévit, que la Sécurité sociale sera sur le tapis de la prochaine grande négociation institutionnelle. Comme le fédéralisme fiscal (NDLR : la preuve ci-dessous). L’opinion flamande doit être consciente du jeu qu’on lui fait jouer. Elle doit savoir qu’on la trompe. Ou bien une majorité de nos concitoyens flamands adhère au projet “nationalitaire” et nous devons alors en tirer les conséquences."
REPÈRES
Michel Quévit, né en 1939, doit abandonner l’école à l’adolescence et devient apprenti typographe. A la fin de son service militaire, il entre à l’Université de Louvain, en philosophie. Il étudiera ensuite les sciences politiques et sociales. Dans sa thèse de doctorat portant sur Les causes du déclin wallon et publiée en 1978, il défend la régionalisation des compétences économiques. Il a travaillé dans plusieurs cabinets wallons, notamment dans le cadre de l’Objectif 1 en Hainaut. Professeur émérite à l’UCL, il dirige toujours le Rider (Groupe de recherche interdisciplinaire en développement régional) et intervient comme expert auprès de la Commission européenne.
Flidhais- 2
- Messages : 235
Points : 244
Date d'inscription : 20/04/2010
Age : 78
Re: La saga BHV
Comment ne pas comprendre Alexander de Croo lorsque, en pleine crise de confiance à l’égard du gouvernement, on entend encore dans la bouche de politologue distingué ou de politicien à nœud « pap », la phrase qui tue : "Laisser le temps au temps".
Contrairement à ce que certains pourrait penser, cette phrase nous ne la devons ni à Miguel de Cervantes ni même à François Mitterand mais bien à Didier (pas le démineur, l’autre) : http://www.zshare.net/audio/753280237f512724/
Contrairement à ce que certains pourrait penser, cette phrase nous ne la devons ni à Miguel de Cervantes ni même à François Mitterand mais bien à Didier (pas le démineur, l’autre) : http://www.zshare.net/audio/753280237f512724/
Melocoton- 3
- Messages : 904
Points : 1011
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 77
Localisation : Charleroi
Re: La saga BHV
Dans ce "merdier" politique, où les flamands ne veulent pas des francophones, je trouve fort bizarre qu'à la côte belge les francophones peuvent s'installer sans problème ???
Alors là, pour se faire du "blé", et nous rouler dans la farine avec des prix surdimentionnés, nous sommes les bienvenus. Et nos politiques n'en parlent jamais ! bizarre !!
Alors là, pour se faire du "blé", et nous rouler dans la farine avec des prix surdimentionnés, nous sommes les bienvenus. Et nos politiques n'en parlent jamais ! bizarre !!
clementine- Messages : 6
Points : 6
Date d'inscription : 19/04/2010
Re: La saga BHV
Dans la Région de Bruxelles-Capitale, il y a environ 10 % de néerlandophones.
Pourtant...
Au Parlement Bruxellois, ils ont 19,1 % de Députés.
Au Gouvernement, ils ont 2 Ministres et un Secrétaire d'Etat, soit une représentation de 37,5 %.
Ce qui en fait la minorité la mieux protégée au monde!
Qu'est-ce que les néerlandophones perdraient si on rattachait les six communes à "facilités" à la Région bilingue de Bruxelles-Capitale?
Absolument rien évidemment, et au contraire cela rendrait plus viable cette Région qui est quand même un moteur économique pour les deux autres Régions du pays.
Mais il ne faut jamais demander à des "nationalistes" de réfléchir. Ils suivent des "pointillés" avec des oeillères.
Bornés? Oui, toujours! Mais avec comme objectif caché de prendre Bruxelles et de l'enclaver dans une future "Nation flamande".
Il y a eu Berlin-Ouest dans le glacis soviétique...
A suivre cette "logique", il y aurait Bruxelles dans une sorte de boue noire et brune...
C'est pour cela que même un ch'tit sentier pédestre dans la forêt de Soignes entre Bruxelles et la Wallonie... (geen komentaaar)
Fin, c'est ma façon à moi d'expliquer "BHV pour les nuls"
Pourtant...
Au Parlement Bruxellois, ils ont 19,1 % de Députés.
Au Gouvernement, ils ont 2 Ministres et un Secrétaire d'Etat, soit une représentation de 37,5 %.
Ce qui en fait la minorité la mieux protégée au monde!
Qu'est-ce que les néerlandophones perdraient si on rattachait les six communes à "facilités" à la Région bilingue de Bruxelles-Capitale?
Absolument rien évidemment, et au contraire cela rendrait plus viable cette Région qui est quand même un moteur économique pour les deux autres Régions du pays.
Mais il ne faut jamais demander à des "nationalistes" de réfléchir. Ils suivent des "pointillés" avec des oeillères.
Bornés? Oui, toujours! Mais avec comme objectif caché de prendre Bruxelles et de l'enclaver dans une future "Nation flamande".
Il y a eu Berlin-Ouest dans le glacis soviétique...
A suivre cette "logique", il y aurait Bruxelles dans une sorte de boue noire et brune...
C'est pour cela que même un ch'tit sentier pédestre dans la forêt de Soignes entre Bruxelles et la Wallonie... (geen komentaaar)
Fin, c'est ma façon à moi d'expliquer "BHV pour les nuls"
Re: La saga BHV
Des expériences réalisées sur des souris de laboratoire par des chercheurs belges ont permis d’avancer dans la connaissance de la maladie d’Alzheimer. Par ailleurs, à Lennik, en Flandre, le drapeau belge ne flotte plus devant la maison communale, le bourgmestre l’ayant remplacé par un étendard flamand.
Re: La saga BHV
Plus rien ne peut arrêter cette politicaille.
Le roi a accepté la démission du gouvernement, il recevra sans doute demain matin pour trouver des solutions afin je présume d'éviter les élections.
Si on écoute le "fossoyeur" De Croo, c'est le dossier BHV qui serait au centre du problème, ben tiens, alors pourquoi a t'il déjà commandé ce qui servira à la campagne électorale.
C'est bien qu'il va faire tout ce qui est en son pouvoir pour aller vers ces élections.
Avoir des voix pour redorer le blason de l'Open VLD c'est tout ce qui l'intéresse.
Que le pays se porte mal, que la crise économique laisse toujours des traces, que cette dernière ait plongé le pays dans un chaos difficilement redressable, que nous soyions à quelques semaines de la présidence européenne, rien de tout ça ne l'empêche de suivre sa politique politicienne.
Y a quelque chose qui me dit que nous allons vers quelque chose de très grave.
Il semble pourtant qu'il n'y ait pas le feu au lac, les belges vaguent à leurs occupations.
Le roi a accepté la démission du gouvernement, il recevra sans doute demain matin pour trouver des solutions afin je présume d'éviter les élections.
Si on écoute le "fossoyeur" De Croo, c'est le dossier BHV qui serait au centre du problème, ben tiens, alors pourquoi a t'il déjà commandé ce qui servira à la campagne électorale.
C'est bien qu'il va faire tout ce qui est en son pouvoir pour aller vers ces élections.
Avoir des voix pour redorer le blason de l'Open VLD c'est tout ce qui l'intéresse.
Que le pays se porte mal, que la crise économique laisse toujours des traces, que cette dernière ait plongé le pays dans un chaos difficilement redressable, que nous soyions à quelques semaines de la présidence européenne, rien de tout ça ne l'empêche de suivre sa politique politicienne.
Y a quelque chose qui me dit que nous allons vers quelque chose de très grave.
Il semble pourtant qu'il n'y ait pas le feu au lac, les belges vaguent à leurs occupations.
M.E.N- 2
- Messages : 444
Points : 504
Date d'inscription : 11/04/2010
Re: La saga BHV
Inconscient, subconscient ou souhait?
En France...
En France...
Dernière édition par Matagagna le Mar 27 Avr - 20:55, édité 1 fois
Matagagna- 5
- Messages : 8892
Points : 9128
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 74
Localisation : Ardenne profonde.
Re: La saga BHV
En Hollande...
http://www.lesoir.be/actualite/vie_du_net/2010-04-27/la-mer-du-nord-en-wallonie-766812.php
http://www.lesoir.be/actualite/vie_du_net/2010-04-27/la-mer-du-nord-en-wallonie-766812.php
Dernière édition par Matagagna le Mar 27 Avr - 21:09, édité 1 fois
Matagagna- 5
- Messages : 8892
Points : 9128
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 74
Localisation : Ardenne profonde.
Re: La saga BHV
Cela fait un moment que l'on peut penser qu'il y a un "souci" en Flandre.
VB + NVA + LDD cela fait quand même pas mal de monde qui vote pour des partis infréquentables et extrémistes.
Imaginons un seul instant ces trois partis au pouvoir "ensemble" avec une surenchère populiste entre-eux et la gestion socio-économique du pays par ces lascars là???
Impensable, imbuvable, impraticable à tous points de vues.
Et pourtant ils sont là et dictent leurs outrances aux autres partis en Flandre, qui sont tétanisés et veulent jouer au "meilleur flamand" pour ne pas perdre des voix...
A terme c'est la cata cette histoire!
La Flandre dérape sur elle-même et devient une des régions les moins agréables en Europe. Parfois on se prend à espérer quand ils s'en rendent compte, pour aussitôt constater que cela n'a pas d'effet... et que cela devient pire encore.
Aller à la "côte"? Il y a dix ans, oui, encore. Depuis, hop Wissant en France, petit village de pêcheurs... espaces, crustacés...
VB + NVA + LDD cela fait quand même pas mal de monde qui vote pour des partis infréquentables et extrémistes.
Imaginons un seul instant ces trois partis au pouvoir "ensemble" avec une surenchère populiste entre-eux et la gestion socio-économique du pays par ces lascars là???
Impensable, imbuvable, impraticable à tous points de vues.
Et pourtant ils sont là et dictent leurs outrances aux autres partis en Flandre, qui sont tétanisés et veulent jouer au "meilleur flamand" pour ne pas perdre des voix...
A terme c'est la cata cette histoire!
La Flandre dérape sur elle-même et devient une des régions les moins agréables en Europe. Parfois on se prend à espérer quand ils s'en rendent compte, pour aussitôt constater que cela n'a pas d'effet... et que cela devient pire encore.
Aller à la "côte"? Il y a dix ans, oui, encore. Depuis, hop Wissant en France, petit village de pêcheurs... espaces, crustacés...
Re: La saga BHV
Je suis allé à Brais dunes ( en France) et au resto, j'étais assis à coté ... de flamands
jeffry- 5
- Messages : 5789
Points : 6767
Date d'inscription : 13/04/2010
Age : 76
Localisation : toujours au même endroit
Re: La saga BHV
Soyons honnête, sur ce coup là, je n’arrive pas à croire les politiciens wallons : « On arrivait à un accord », « Il nous laissait deux jours et on y arrivait », … et de jouer l’indignation devant la décision d’Alexander De Croo de mettre fin à la partie. Je suis vraiment écœuré par l’attitude des chefs des partis wallons qui en arriverait presque à se faire l’accolade devant les caméras et j’ai rarement eu autant l’impression de voir une telle bande de malhonnête défiler en permanence sur l’écran de ma TV.
PS Ça ne modifie pas ce que je pense des hommes politiques flamands, c’est juste que, maintenant, je pense que les nôtres sont encore plus véreux.
PS Ça ne modifie pas ce que je pense des hommes politiques flamands, c’est juste que, maintenant, je pense que les nôtres sont encore plus véreux.
Melocoton- 3
- Messages : 904
Points : 1011
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 77
Localisation : Charleroi
Re: La saga BHV
Bonjour tout le monde,
J'ai vraiment la même impression que toi Mélocoton.
Je ne peux vraiment plus les voir, cela fait des années maintenant qu'ils nous tirent en bourrique, d'abord, ils ne demandaient rien, ensuite ils ont dit "non" à tout, en tirant bien entendu la couverture à eux.
Ils savaient depuis des mois que BHV devait trouver une solution pour Pâques, non seulement ils ont continué à se la jouer mollassonne mais j'ai même eu l'impression qu'ils continuaint à jouer la superiorité par rapport aux flamands
De tous les débats que j'ai pu voir, jamais je n'ai entendu d'autres paroles que
IL FAUT SE METTRE AUTOUR DE LA TABLE.. IL FAUT TROUVER UNE SOLUTION..
SI IL Y A SCISSION.. IL FAUT ELARGIR BRUXELLES..
Aujourd'hui, ils continuent,"" il faut tout faire pour ne pas aller aux élections, se mettre autour de la table ( encore et toujours).''""
Que pensent ils? qu'on les croient quand ils disent qu'ils étaient prêts du but.
Flamands comme wallons me donnent la nausée. Comme j'aurai envie que ces élections donnent un bon coup de pied dans la fourmilière avec tous les dangers que ça comportent.
J'ai vraiment la même impression que toi Mélocoton.
Je ne peux vraiment plus les voir, cela fait des années maintenant qu'ils nous tirent en bourrique, d'abord, ils ne demandaient rien, ensuite ils ont dit "non" à tout, en tirant bien entendu la couverture à eux.
Ils savaient depuis des mois que BHV devait trouver une solution pour Pâques, non seulement ils ont continué à se la jouer mollassonne mais j'ai même eu l'impression qu'ils continuaint à jouer la superiorité par rapport aux flamands
De tous les débats que j'ai pu voir, jamais je n'ai entendu d'autres paroles que
IL FAUT SE METTRE AUTOUR DE LA TABLE.. IL FAUT TROUVER UNE SOLUTION..
SI IL Y A SCISSION.. IL FAUT ELARGIR BRUXELLES..
Aujourd'hui, ils continuent,"" il faut tout faire pour ne pas aller aux élections, se mettre autour de la table ( encore et toujours).''""
Que pensent ils? qu'on les croient quand ils disent qu'ils étaient prêts du but.
Flamands comme wallons me donnent la nausée. Comme j'aurai envie que ces élections donnent un bon coup de pied dans la fourmilière avec tous les dangers que ça comportent.
Dernière édition par M.E.N le Mer 28 Avr - 11:37, édité 1 fois
M.E.N- 2
- Messages : 444
Points : 504
Date d'inscription : 11/04/2010
BHV pour moi c'est assez simple
Je l'ai déjà posté au "SOIR", je me récapépétrai donc
BHV c'est: 1) les flamands veulent la siscion de l'arrondissement SANS condition.
2) Les francophones sont d'accord SOUS conditions .
Je doute aussi sincèrement que les conditions obtenues par les francophones aient été mirobolantes
BHV c'est: 1) les flamands veulent la siscion de l'arrondissement SANS condition.
2) Les francophones sont d'accord SOUS conditions .
Je doute aussi sincèrement que les conditions obtenues par les francophones aient été mirobolantes
LSIMON- 4
- Messages : 1996
Points : 2117
Date d'inscription : 18/04/2010
Age : 107
Localisation : Aywaille (local du Mr face à la gare)
Re: La saga BHV
Je suis peut-être inutilement inquiet mais que se passera t' il lorsque l'on aura accepté l'indépendance de la Flandre ?
Ils réclameront Bruxelles et après ??
Les wallons iront frapper à la porte de Sarkozy ? Non merci
Ils réclameront Bruxelles et après ??
Les wallons iront frapper à la porte de Sarkozy ? Non merci
jeffry- 5
- Messages : 5789
Points : 6767
Date d'inscription : 13/04/2010
Age : 76
Localisation : toujours au même endroit
Re: La saga BHV
J'ai lu un "chat" de lecteurs du Soir avec Charles Picqué où il disait.
"Ceux qui prendront la responsabilité de la partition du pays, perdront Bruxelles".
Avertissement clair à...
C'est la première fois que je lis ou que j'entends quelque chose d'aussi "fort", surtout de la part de quelqu'un qui est toujours assez consensuel dans les relations linguistiques de cette Région bilingue.
"Ceux qui prendront la responsabilité de la partition du pays, perdront Bruxelles".
Avertissement clair à...
C'est la première fois que je lis ou que j'entends quelque chose d'aussi "fort", surtout de la part de quelqu'un qui est toujours assez consensuel dans les relations linguistiques de cette Région bilingue.
Re: La saga BHV
Je me trompe, ou on est en train de confondre scission de BHV et éclatement de la Belgique ? Pour moi, scission de BHV ne signifie pas indépendance de la Flandre. Ce n'est qu'une redistribution des rôles DANS la Belgique.
suricate- 3
- Messages : 824
Points : 876
Date d'inscription : 18/04/2010
Localisation : Belgique
Re: La saga BHV
Evidemment , mais à la vitesse à laquelle les flamands font le forcing, il ne leur restera bientôt plus d'autre os à ronger qu'une scission pure et simple.
Je suis loin d'être séparatiste mais je commence tout doucement à devenir pessimiste à voir nos politiciens éprouver plus de plaisir à se positionner pour de futures élections que de tenter de résoudre la crise.
P.S. Si on vote le 13 juin, je m'en fiche, je serai en Corse
Je suis loin d'être séparatiste mais je commence tout doucement à devenir pessimiste à voir nos politiciens éprouver plus de plaisir à se positionner pour de futures élections que de tenter de résoudre la crise.
P.S. Si on vote le 13 juin, je m'en fiche, je serai en Corse
jeffry- 5
- Messages : 5789
Points : 6767
Date d'inscription : 13/04/2010
Age : 76
Localisation : toujours au même endroit
Re: La saga BHV
Pour ma part, je ne pense pas qu'il y ait confusion, BHV n'est qu'une étape dans la dislocation de l'Etat. Sinon, quel serait le souci de mettre les six communes à facilité dans la Région bilingue de Bruxelles?
Re: La saga BHV
jeffry a écrit: P.S. Si on vote le 13 juin, je m'en fiche, je serai en Corse
A ce propos, que faut-il faire si on est à l'étranger? Le maître de maison est parti aujourd'hui et rentre mi-juin. Si on vote avant son retour, que faut-il faire ??? Est-ce que quelqu'un sait ?
suricate- 3
- Messages : 824
Points : 876
Date d'inscription : 18/04/2010
Localisation : Belgique
Re: La saga BHV
As tu vu le film "Le terminal"?
Matagagna- 5
- Messages : 8892
Points : 9128
Date d'inscription : 12/04/2010
Age : 74
Localisation : Ardenne profonde.
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Page 2 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|